Durant les années 2015 et 2016, la plupart des entreprises se sont consacrées à assembler les éléments favorables au déplacement des applications vers le cloud, via en particulier les approches PaaS et IaaS. L’année 2017 sera celle de la concrétisation de ces projets
Combien d’entreprises du Global 2000 utilisent le cloud public ? Lorsque l’on prend en compte les SaaS, IaaS et PaaS, les observateurs estiment que 20% à 30 % d’entre elles sont dans le cloud. Mais ce chiffre surpasse certainement la réalité.
Le lent abandon du legacy
En utilisant l’IaaS et le PaaS, les entreprises présentes dans le Global 2000 n’auraient abandonné que 5% à 7% de leurs applications on-premises.
Et même si le SaaS se présente comme la meilleure option pour remplacer les applications on-premises, son utilisation demande la création de nouveaux logiciels, souvent hors de la plateforme.
À quoi s’attendre à la fin de l’année 2017 ?
Ces chiffres seront probablement réévalué à la hausse. Pourquoi ? Les raisons sont les suivantes :
- En 2015 et 2016, de nombreuses entreprises du Global 2000 ont installé des équipes spécialisées dans l’IT au sein de leur DSI. Ces groupes interviennent sur les stratégies d’approches, DevOps, ainsi que les outils nécessaires afin de faciliter l’intégration du cloud.
- Ces entreprises se sont ouvertes plus largement aux formations à destination de leurs techniciens de réseau et des développeurs, pour se préparer à l’arrivée de l’ère digitale.
- 5% à 7% des projets lancés par les entreprises sont considérés comme des pionniers dans le domaine.
- La dernière raison est que les entreprises entament petit à petit l’intégration du cloud en optant pour les moyens les plus efficaces de migrer le plus grand volume d’applications.
C’est ainsi que ces entreprises ont acquis assez d’expériences pour entamer une ascension au cours de l’année qui vient.
Migration en forte hausse
Compte tenu de ces raisons, le taux de migration vers le cloud pourrait s’élever de 18% à 20% au terme de l’année 2017. Et si les entreprises continuent sur cette lancée, ce chiffre pourrait encore augmenter en 2018.
Bien sûr, il se pourrait qu’à un certain point, les workflows qui n’ont pas intégré le cloud se révèlent plus rentables. De ce fait, certaines entreprises n’entameront pas leur migration mais transféreront leurs workflows vers un fournisseur d’infrastructure, mais pas volontairement dans le cloud.