Si l'on interroge les entreprises sur le SDN (Software-defined Networking), aucune ne fournira la même définition de cette approche de la virtualisation du réseau. En revanche, une sur trois annonce qu'elle va se lancer dans l'aventure d'ici à 2015.

Le SDN (Software-defined Networking), c'est l'étape suivante vers la virtualisation du datacenter, soit après le serveur et le stockage, la virtualisation du réseau. Tous les acteurs du réseau sont sur les rangs, avec plus ou moins d'entrain, et surtout une stratégie qui reste pour beaucoup à confirmer, mais ce qui est certain c'est que tout le monde y va...

Ainsi en est-il également des entreprises. Dans son septième rapport annuel sur l'état des réseaux, « Seventh Annual State of the Network Global Study », Network Instruments vient confirmer la tendance. De la masse du rapport, qui touche tout autant le SDN que l'augmentation du trafic, le BYOD (Bring Your Own Device), la VoIP, la messagerie instantanée, ou encore la vidéo-conférence, nous avons extrait des chiffres qui viennent confirmer la montée en puissance du SDN.

Pourquoi adopter le SDN ?

Parmi les 240 ingénieurs réseaux et décideurs d'entreprise qui ont répondu à l'enquête, il apparaît que une entreprise sur 5 se serait lancée dans le SDN en 2014, et qu'une sur 3 projette de le faire entre aujourd'hui et 2015. Ces chiffres nous paraissent importants. Mais que cachent-ils ?

Pour répondre à cette question, l'enquête a interrogé les répondants sur les objectifs des investissements dans la SDN :

  • 48 % : le SDN doit permettre de s'adapter dynamiquement aux demandes de changements des métiers ;
  • 40 % : le SDN doit améliorer et accélérer la fourniture de nouveaux services ;
  • 38 % : le SDN doit élargir les capacités de fourniture d'infrastructure réseau ;
  • 38 % : le SDN pour réduire les dépenses opérationnelles ;
  • 37 % : le SDN permet de dessiner une infrastructure réseau plus réaliste.

Gérer les difficultés

S'ilI est un domaine qui fait la richesse des projets de SDN, c'est le diagnostic et la gestion des pannes :

  • 74 % : déterminer si les problèmes rencontrés proviennent du réseau, du système ou des applications ;
  • 53 % : traiter les plaintes et les erreurs des utilisateurs ;
  • 35 % : tracer les bugs et les mises à jour des applications.