L’obligation de publier un rapport RSE pour les plus grandes organisations et donner une bonne image ESG des PME et ETI s’appuie sur la gestion efficace des données. A cet effet, les outils de virtualisation intègrent de gros volumes de données non homogènes pour publier les bilans rapidement. La RSE est la transposition du développement durable aux entreprises, deux termes contradictoires qui associent la croissance économique et le respect de l’environnement. Les indicateurs sur lesquels elle s’appuie sont très nombreux avec le bilan carbone, le nombre de km parcourus par an, les consommations énergétiques, les mesures prises, le nombre de salariés en CDD ou CDI, l’indice de formation, le nombre de jours télétravaillés, etc. Pour les PME ou ETI, il n’est pas obligatoire de publier un rapport RSE mais le marché et les investisseurs demandent de plus en plus des comptes sur les actions concernant l’environnement, le social et la gouvernance (ESG). L'obligation de reporting s’applique en revanche aux entreprises cotées dont le chiffre d'affaires est supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 salariés. Le récent rapport IDC pour Denodo montre une augmentation de 10 % des organisations européennes engagées dans une démarche ESG. Plus précisément, le rapport révèle qu’en 2022, 44 % des organisations européennes ont inclus des indicateurs clés de performance liés au développement durable dans l’évaluation des cadres supérieurs. Par ailleurs, plus du tiers, soit 35 % d'entre elles, développent une approche globale de l'impact environnemental de leurs activités. Près d’une entreprise sur 5 (19 %) alloue plus de 10 % de son budget informatique aux actions liées au développement durable. Les entreprises qui s’appuient sur les données (data-driven) ESG sont mieux préparées que les autres engager pour agir efficacement dans leur gestion. « La raison est très simple : les entreprises qui agissent pour que l'accès aux données dans la prise de décision cesse d'être un défi insurmontable, bénéficient d'un facteur déterminant pour se démarquer et réussir dans le parcours ESG », explique Olivier Tijou, Vice-Président et Directeur Général, France et EMEA de Denodo, dans un plaidoyer pro-domo.

Les outils de virtualisation des données pour faciliter leur traitement

Les indicateurs et informations sont stockés dans des bases de données, applications SaaS, plateformes CRM, etc. La virtualisation de données repose sur l’accès à ces multiples sources qui peuvent être ajoutées sans avoir à les copier ou les déplacer, en stockant uniquement leurs métadonnées. Les serveurs de data virtualisation effectuent l’extraction, la transformation et l’intégration des données. La couche de virtualisation intègre tous les types de sources de données, indépendamment de leur format, de manière efficace. Avec les API d’une plateforme comme celle de Denodo, par exemple, une entreprise peut connecter des modèles internes développés dans différents départements de l'organisation pour une analyse complète de son activité. Cette plateforme de gestion des données permet de générer rapidement les rapports ESG de son activité afin de comparer les indicateurs des concurrents avec ses propres modèles. Bien entendu, reste à les choisir soigneusement parmi la pléthore de données de différents formats pour obtenir une image réaliste du bilan RSE de l’entreprise.