Le cabinet d’études Vanson Bourne vient de publier une étude sur l’évolution à court et moyen terme des infrastructures Cloud sur lesquelles tournent leurs applications métier. Défis, initiatives, projets et priorités de l’IT, l’évolution des usages d’ici à 5 ans y sont également dévoilés. Tendances où Sécurité et flexibilité ressortent comme principales préoccupations.
Cette étude, réalisée pour le compte de Nutanix (logiciels et appliances de gestion Cloud « hyperconvergée »), s’est penchée sur les avis de 2650 décideurs, 24 pays, tous continents confondus (Amériques, Europe, EMEA et zone Asie-Pacifique) ainsi que sur toutes les grandes familles d’infrastructure IT : Cloud privé, public (multifournisseurs ou non) et hybride combinant une part de privé et de public, sans oublier les installations reposant sur un datacenter plus traditionnel.Un retour vers le « On Prem »
Alors que, l’an passé, une étude comparable montrait une forte préférence pour les offres Cloud public, 2019 a marqué un tournant, avec un retour en force du cloud hybride : certaines applications anciennement sur un nuage public étant rapatriées sur une infrastructure privée voire même dans une structure type Datacenter. Ils sont 73% à opérer un retour d’applications du public vers le « On Prem ».Des datacenters dont le nombre était prévu à la baisse en 2018 (-20%) , mais qui semblent même retrouver une certaine croissance en 2019 avec une remontée de 12,5%. 85 % des personnes interrogées qualifient le Cloud hybride de « modèle IT idéal », et 49% affirment que l’hybride répond à toutes leurs exigences en matière de traitement informatique. Cependant la proportion de ceux qui pensent que le Cloud Hybride est la solution IT idéale est moindre que l’année précédente (85% versus 90%) et selon le cabinet d’analyses ce revers proviendrait d’un manque d’outils pour construire et gérer un environnement hybride (69% des interrogés).
Les bénéfices du Cloud Hybride
La souplesse d’utilisation est une des raisons en faveur du Cloud hybride : 61% du panel estimant essentielle la possibilité de transférer une application d’un Cloud à l’autre ou de changer de type de Cloud. Un choix « à la carte » qui permet d’opter pour un outil en fonction de la charge de travail, associant ainsi de plus en plus un mélange de traitement « on premise » et dans le nuage.Autre argument en faveur de l’hybridation, la richesse croissante des offres. L’on voit apparaître des options telles que des services managés… d’informatique « on premise » et Cloud privé. On ne choisit plus, estiment les analystes de Vanson Bourne, entre « cloud ou pas cloud », mais « quel type de cloud » en fonction de chaque application.
Un Cloud Hybride toujours en tête
Si l’on considère les déploiements actuels et ceux planifiés d’ici à 5 ans, la tendance vers le Cloud Hybride est bien vérifiée. Cependant l’étude confirme également que les Datacenters traditionnels resteront une solution considérée et même juste derrière le Cloud hybride.La Sécurité, le facteur le plus décisif
60% des responsables IT mettent la Sécurité en première place et plus précisément la sécurité inter-Cloud, en ce qui concerne le choix de leur déploiement.Ils considèrent que le Cloud Hybride sera le modèle le plus approprié pour obtenir la meilleure des sécurités. Suivent les Clouds privés puis ceux On prem ou hébergés et gérés par des tiers. En dernières places, à égalité, le datacenter et le multicloud.
Les Technologies qui influencent les Déploiements
Pas de surprise avec les 72% des répondants qui estiment que la Transformation Numérique est le premier des facteurs selon eux. Parmi ces derniers, 64% la place même en première position dans leur priorité Business. 60% penchent pour la sécurité Inter-Cloud.Côté Technologie, les trois premiers choix sont dans un mouchoir de poche Edge Computing,/IoT, DevOps et AI/Machine Learning comme les trois suivant, Containers, décentralisation/shadow IT et Blockchain. A noter que l’Edge Computing est essentiel pour minimiser les temps de latence au maximum et sa position de leader n’a donc rien d’étonnant.