Vous possédez au moins trois appareils connectés et vous pensez être plus productifs en travaillant à la maison ? Vous préférez vous priver de café ou de télévision plutôt que de votre smartphone ? Soyez les bienvenus dans le monde de la 'génération mobile'.

L'émergence d'une génération mobile est démontrée par Aruba Networks, éditeur de solutions dans la mobilité. Tout le monde en parle, mais de qui s'agit-il ? La question est d'importance, en particulier pour les entreprises qui s'interrogent sur l'adaptation de leurs modes de fonctionnement aux nouveaux modèles de comportement de leurs employés en mobilité. Et pour cela l'éditeur a ausculté le comportement de plus de 5000 personnes dans le monde.

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Génération mobile

Le premier apport de l'étude est de cerner cette population mobile, qui se révèle ne pas appartenir à une tranche d'âge – on pense évidemment à la génération dite 'y' – mais bien être liée à des comportements. Ainsi, au delà des 21 heures par semaine en moyenne que nous passons sur nos appareils mobiles, tous usages confondus, les plus mobiles d'entre nous affichent plusieurs traits communs : pour 62 % ils possèdent au moins trois appareils connectés, et pour 57 % ils se sentent plus productifs s'ils travaillent à leur domicile.

Cela se traduit par la recherche de plus de souplesse quant au lieu de travail et une préférence pour des horaires de travail non traditionnels. La génération mobile va même jusqu'à préférer cette souplesse, sous la forme de 2 à 3 jours de travail par semaine au domicile, à une augmentation de salaire de 10 % ! Ou encore que l'entreprise finance l'achat du smartphone de leur choix plutôt que d'avoir une augmentation de 5 % !

Vers un monde connecté

C'est presque une révolution qui s'annonce, et qui emporte près d'un salarié sur deux. Trois focus émergent et surprennent :

- Le rapport à l'argent. Nous venons de l'évoquer avec la souplesse recherchée. Il se caractérise également par le souhait émis par 53 % des salariés interrogés d'une prise en charge des frais de l'appareil mobile de leur choix plutôt que celle des repas. Ou encore pour 38 % par la préférence de l'usage de leur propre appareil mobile à celle de disposer d'un bureau avec une fenêtre...

- La nouvelle journée de travail. Si les attentes sont fortes en matière de travail à domicile, c'est aussi que celui-ci permet d'envisager de travailler autrement, avec d'autres horaires que ceux de l'entreprise. 45 % des sondés ont par exemple indiqué que selon eux le travail est plus efficace avant 9 heures ou après 18 heures. Ce qui ne les empêche pas de souhaiter rester connectés en permanence, et en particulier pour 45 % dans leur voiture.

- La technologie. Pour la génération mobile, la technologie est évidemment essentielle. Au delà de la possibilité d'apporter leurs propres outils sur le lieu de travail, ils privilégient à 58 % le Wi-Fi, au détriment des autres types de connexions (4G, 3G ou filaire).

Des usages encore mal contrôlés

Certes la génération mobile souhaite rester connectée et faire évoluer ses conditions de travail en ne se limitant plus à la seule journée de travail, mais pour quels usages ? L'étude révèle qu'elle est 20 % fois plus susceptible d’accéder à ses mails professionnels et à y répondre sur ses terminaux mobiles. Mais également qu'elle est 17 % plus susceptible d’accéder à Facebook et 14 % à Twitter, des usages certainement moins professionnels...

L'étude se révèle également par certains points plutôt rassurante. Par exemple, 63 % des personnes interrogées ont qu'elles apprécient de pouvoir débrancher les appareils mobiles. C'est rassurant en ce sens que l'entreprise peut demander aux accros du smartphone et de la tablette de se déconnecter lorsque qu'elle le souhaite.

En conclusion

L'usage personnel des appareils mobiles, pour la communication comme la connectivité permanente, devient un style de vie que l'entreprise se doit de prendre en compte. D'autant que le phénomène, que l'on pouvait croire circonscrit à la génération Y, peut en réaliter toucher toutes les générations.

Comme le commente Ben Gibson, directeur marketing chez Aruba Networks, « La mise en œuvre des changements nécessaires doit être accompagnée par des choix raisonnés en termes de technologies. Les employeurs ne réussiront à motiver leur personnel mobile que s'ils disposent de la sécurité et des connexions disponibles pour faciliter cette transition ».

Ce qui, en revanche, se veut rassurant, c'est qu'au delà des usages la génération mobile s'affiche à la recherche de plus de productivité. Si celle-ci peut être mesurée, l'entreprise devrait y trouver quelques avantages...

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Vous possédez au moins trois appareils connectés et vous pensez être plus productifs en travaillant à la maison ? Vous préférez vous priver de café ou de télévision plutôt que de votre smartphone ? Soyez les bienvenus dans le monde de la 'génération mobile'.

L'émergence d'une génération mobile est démontrée par Aruba Networks, éditeur de solutions dans la mobilité. Tout le monde en parle, mais de qui s'agit-il ? La question est d'importance, en particulier pour les entreprises qui s'interrogent sur l'adaptation de leurs modes de fonctionnement aux nouveaux modèles de comportement de leurs employés en mobilité. Et pour cela l'éditeur a ausculté le comportement de plus de 5000 personnes dans le monde.

Génération mobile

Le premier apport de l'étude est de cerner cette population mobile, qui se révèle ne pas appartenir à une tranche d'âge – on pense évidemment à la génération dite 'y' – mais bien être liée à des comportements. Ainsi, au delà des 21 heures par semaine en moyenne que nous passons sur nos appareils mobiles, tous usages confondus, les plus mobiles d'entre nous affichent plusieurs traits communs : pour 62 % ils possèdent au moins trois appareils connectés, et pour 57 % ils se sentent plus productifs s'ils travaillent à leur domicile.

Cela se traduit par la recherche de plus de souplesse quant au lieu de travail et une préférence pour des horaires de travail non traditionnels. La génération mobile va même jusqu'à préférer cette souplesse, sous la forme de 2 à 3 jours de travail par semaine au domicile, à une augmentation de salaire de 10 % ! Ou encore que l'entreprise finance l'achat du smartphone de leur choix plutôt que d'avoir une augmentation de 5 % !

Vers un monde connecté

C'est presque une révolution qui s'annonce, et qui emporte près d'un salarié sur deux. Trois focus émergent et surprennent :

- Le rapport à l'argent. Nous venons de l'évoquer avec la souplesse recherchée. Il se caractérise également par le souhait émis par 53 % des salariés interrogés d'une prise en charge des frais de l'appareil mobile de leur choix plutôt que celle des repas. Ou encore pour 38 % par la préférence de l'usage de leur propre appareil mobile à celle de disposer d'un bureau avec une fenêtre...

- La nouvelle journée de travail. Si les attentes sont fortes en matière de travail à domicile, c'est aussi que celui-ci permet d'envisager de travailler autrement, avec d'autres horaires que ceux de l'entreprise. 45 % des sondés ont par exemple indiqué que selon eux le travail est plus efficace avant 9 heures ou après 18 heures. Ce qui ne les empêche pas de souhaiter rester connectés en permanence, et en particulier pour 45 % dans leur voiture.

- La technologie. Pour la génération mobile, la technologie est évidemment essentielle. Au delà de la possibilité d'apporter leurs propres outils sur le lieu de travail, ils privilégient à 58 % le Wi-Fi, au détriment des autres types de connexions (4G, 3G ou filaire).

Des usages encore mal contrôlés

Certes la génération mobile souhaite rester connectée et faire évoluer ses conditions de travail en ne se limitant plus à la seule journée de travail, mais pour quels usages ? L'étude révèle qu'elle est 20 % fois plus susceptible d’accéder à ses mails professionnels et à y répondre sur ses terminaux mobiles. Mais également qu'elle est 17 % plus susceptible d’accéder à Facebook et 14% à Twitter, des usages certainement moins professionnels...

L'étude se révèle également par certains points plutôt rassurante. Par exemple, 63 % des personnes interrogées ont qu'elles apprécient de pouvoir débrancher les appareils mobiles. C'est rassurant en ce sens que l'entreprise peut demander aux accros du smartphone et de la tablette de se déconnecter lorsque qu'elle le souhaite.

En conclusion

L'usage personnel des appareils mobiles, pour la communication comme la connectivité permanente, devient un style de vie que l'entreprise se doit de prendre en compte. D'autant que le phénomène, que l'on pouvait croire circonscrit à la génération Y, peut en réaliter toucher toutes les générations.

Comme le commente Ben Gibson, directeur marketing chez Aruba Networks, « La mise en œuvre des changements nécessaires doit être accompagnée par des choix raisonnés en termes de technologies. Les employeurs ne réussiront à motiver leur personnel mobile que s'ils disposent de la sécurité et des connexions disponibles pour faciliter cette transition ».

Ce qui, en revanche, se veut rassurant, c'est qu'au delà des usages la génération mobile s'affiche à la recherche de plus de productivité. Si celle-ci peut être mesurée, l'entreprise devrait y trouver quelques avantages...

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