Un procès fictif s’est déroulé à Paris avec l’IA sur le banc des accusés. L’objectif était de déterminer qui est responsable d’un accident provoqué par une voiture autonome. Lors de ce procès ce jeudi soir, mis en scène par la Cour d’appel de Paris et l’association d’avocats Jurisnautes, le principal accusé était Eureka. Il s’agit d’une IA intégrée dans les voitures autonomes. La défense représentée par le magistrat Jean-Baptiste Crabière avait déclaré que les IA n’ont que de bonnes intentions et qu’elles ne comptent pas conquérir le monde.

Le parquet de son côté estime que l’IA est responsable et doit écoper de la peine de mort. L’issue du procès s’est soldée par l’homicide involontaire reconnu à l’IA assorti au paiement d’une indemnité à la partie civile et d’une rééducation algorithmique suivi d’une mise à l’épreuve en simulateur. Ce procès met l’accent sur la lacune judiciaire quant à la responsabilité des accidents provoqués par les véhicules autonomes. On se rappelle de l’accident mortel provoqué par une voiture Uber et qui a tué une passante. Pour le moment, il n’y a donc pas de jurisprudence en la matière.

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