Lors d'une conférence de presse donnée par les autorités de Singapour vendredi dernier, on a appris que des pirates informatiques se sont emparés de données personnelles et de santé. 1.5 millions de personnes en ont été victimes, soit le quart de la population. Parmi les concernés par cette caste cyberattaque, la principale cible était le premier ministre singapourien Lee Hsien Loong. Dans ses données piratées se retrouvent 160.000 prescriptions médicales. Le journal local Straitstimes a indiqué que "les hackers ont infiltré les ordinateurs de SingHealth, l'un des plus grands groupes de santé de Singapour avec 4 hôpitaux, 5 centres de spécialités et 8 polycliniques".
Les données qui ont été recueillies par les pirates se composent de noms, d'adresses, de sexe, de numéros de cartes d'identité ainsi que des dates de naissance. Le directeur exécutif de l'agence de cybersécurité de Singapour, David Koh, a déclaré qu'il s'agit d'une attaque ciblée et délibérée, très bien planifiée. Et les autorités singapouriennes avancent même qu'il ne peut s'agir d'une attaque locale, mais d'une cyberattaque Etat. Les bases de données de SingHealth ont été infectées par un logiciel malveillant. L'attaque s'est déroulée du 27 juin au 4 juillet.