Dans la journée d’hier, Facebook a annoncé avoir supprimé 800 comptes d’utilisateurs qui seraient liés à la campagne d’influence iranienne. Les modérateurs du réseau social affirment avoir identifié 262 pages, 356 comptes et 3 groupes qui seraient impliqués dans cette campagne. 162 pages Instagram auraient également été découvertes. D’après Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de cybersécurité chez Facebook, aucun comportement de ce genre n’a encore été repéré sur WhatsApp. Les comptes identifiés par Facebook ont été analysés par la Digital Forensic research Lab (DFR). L’analyse du contenu et des messages qui y sont présents ont permis de conclure que ces comptes ont servi à la diffusion de messages pro-iraniens. Ils auraient aussi partagé des messages de haine pour envenimer le conflit israélo-palestinien.
Facebook n’a pas encore confirmé si ces comptes avaient été créés par le gouvernement iranien. Par contre, près de 2 millions de comptes auraient suivi au moins une de ces pages iraniennes et 1600 autres auraient rejoint le groupe. Sur Instagram, plus de 24000 comptes ont suivi les profils. La DFR a souligné qu’environ 30 % des actifs seraient présents sur les réseaux depuis plus de cinq ans, ce qui a permis de conclure que les campagnes d’influence en ligne auraient été diffusées depuis 2010. Selon Gleicher, la découverte des comptes iraniens supprimés résulte d’un partenariat de Twitter avec Facebook qui aurait partagé ses données sur les comportements inauthentiques de ses utilisateurs.