L'une des plus française des start-up de la Valley franchit un nouveau pas avec RING 5.0, la nouvelle version de sa solution logicielle de stockage des données, qui étend ses performances multi-workload sur la gestion des machines virtuelles VMware.
Nous suivons régulièrement Scality, start-up française emblématique du parcours de certaines jeunes pouces qui trouvent un relai de croissance – et de financement - en immigrant vers San Francisco et la Silicon Valley, tout en conservant leur savoir-faire dans l'hexagone (lire « Silicon Valley – La mue de la start-up française Scality, du logiciel de stockage au Software-defined Storage »).
Scality a profité de VMworld 2014, qui se tient actuellement à San Francisco – tout droit puis à droite en sortant de la tour où réside la start-up ! - pour annoncer RING 5.0, la nouvelle version de sa solution logicielle de stockage objet. Peut-on d'ailleurs encore la qualifier ainsi, car après le stockage objet et fichier, la principale nouveauté de RING est le support des machines virtuelles (VM) VMware.
S'inscrivant dans la stratégie SDDC (Software-defined Data Center) de l'éditeur, RING 5.0 étend la capacité de la solution, destinée dès son origine au stockage de données massives, aux machines virtuelles dans une approche de stockage unifié sur une base physique orientée vers les standards économiques. C'est ce qui la différencie des appliances de stockage, ou des solutions tout flash qui viennent se placer en Tiers 1 pour les infrastructures qui ont besoin de puissance sur des donnée stratégiques.
Ce positionnement de puissance n'est pas dans la stratégie de Scality, qui vise plutôt le stockage massif en Tiers 2 ou 3, avec la capacité de réaliser des économies d'échelle et un coût dix fois inférieur au To (ce qui en fait l'une des solutions au TCO ou coût total de possession le plus bas). Dans l'environnement petebyte-scale-out de Scality, le coût du stockage des VM devient marginal, voire gratuit. En mode NFS ou cloud, la solution se double d'un environnement sécurisé pour la protection des VM, avec Scality ARC (Data Replication and Erasure Coding) qui profite de l'infrastructure déployée pour multiplier les copies qui vont rendre la donnée 'durable', et qui rendent également la solution adaptée au stockage des backup, archive et réplication.
Et tout cela grâce à une start-up française également installée à San Francisco...