Si presque toutes les organisations s'accordent à affirmer que le cloud computing est une innovation essentielle pour un futur poche, elles sont en revanche peu nombreuses à être préparée à la migration dans le nuage.
Pour une entreprise sur deux (53%), le cloud occupe déjà une place centrale et critique dans leur stratégie d'innovation, et il s'intègre dans la vision à long terme de 7 entreprises sur 10 (71%). C'est ce qui ressort de l'étude « The Path to Value in the Cloud » réalisée par Oxford Economics pour Windstream.
Le cloud, une transformation majeure
Le cloud serait-il attendu comme le Graal ? Nous ne serions pas loin de le croire à la lecture des résultats de l'étude. Si l'objectif est en priorité de s'ouvrir à de nouveaux métiers et d'accompagner leur expansion géographique, les attentes sont fortes également pour la DI et les métiers. 8 entreprises sur 10 (83 %) espèrent que le cloud va leur permettre d'augmenter la collaboration entre les métiers, et pour 7 sur 10 (67%) il améliorera le 'time to market'. Quant à la DSI, elle espère reprendre le contrôle de l'IT auprès utilisateurs métiers (53%), tandis qu'une entreprise sur deux (50%) ambitionne de recréer la fonction IT.
Il est également rassurant de constater que l'objectif de réduction des coûts tend à se réduire au profit de l'efficience, pour 40 % des 350 décideurs IT interrogés par Oxford Economics.
Un manque évident de planification... et de maturité
Ce que l'étude révèle, en revanche, c'est que si les entreprises affichent un intérêt certain pour le cloud, peu d'entre elles font preuve de la maturité nécessaire pour mener à bien leurs projets. Moins d'une sur trois (31%) a mis en place un programme de migration clair. Et lorsque l'on évoque les métriques, 43 % seulement ont commencé à mettre en place des indicateurs de performance (KPI), et 40 % ont tenté d'évaluer leur retour sur investissement (ROI).
Ces chiffres varient selon la taille et le niveau de marge des entreprises. Ainsi 55 % de celles qui réalisent les plus gros profits ont établi des métriques pour mesurer leur ROI, et seulement 33 % des entreprises qui sont les moins profitables, avec une moyenne de 40 % pour l'ensemble des entreprises interrogées. Même constat sur les plans de migration, alors que la moyenne est de 31 %, ce pourcentage est de 43 % chez les entreprises les plus profitables. Nous noterons cependant que ce chiffre est bien faible !
Que peut-on en déduire ? Que le cloud computing est devenu un incontournable, et que le rythme de son adoption demeure élevé. Pour autant, la maturité des entreprises sur le cloud demeure faible, et elles peinent à construire une stratégie pour faire aboutir leurs projets...