Après plusieurs mois muré dans le silence, BlackBerry sort de son coin. Le groupe canadien vient de déposer, le 6 mars, une plainte devant la justice contre Facebook. L’objet de cette action est la violation de ses brevets via les applications de messagerie. Selon le porte-parole de BlackBerry, Messenger et WhatsApp utiliseraient des éléments sous protection. Au final, le groupe canadien créateur de logiciels entend obtenir un dédommagement pour les pertes encourues assorti à une injonction.

Dans un communiqué, Sarah McKinney, la porte-parole de BlackBerry, déclare que : « Nous avons beaucoup de respect pour Facebook et l’importance qu’il accorde aux capacités des messageries électroniques, dont certaines ont été inventées par BlackBerry ». Mais le groupe estime que « (…) Facebook a violé notre propriété intellectuelle, et après plusieurs années de dialogue, nous avons aussi l’obligation envers nos actionnaires d’utiliser les recours juridiques appropriés. » Parmi les fonctions incriminées, on retrouve l’icône qui notifie les messages non lus d’une discussion. De son côté, le réseau social, Facebook a fortement démenti les accusations portées contre lui. Paul Grewal, le directeur adjoint du service juridique de Facebook n’a pas mâché ses mots : « Après avoir arrêté d’innover, BlackBerry cherche désormais à taxer l’innovation des autres. Nous avons l’intention de nous battre ».

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