La prégnance des besoins sécuritaires en pleine recrudescence des attaques et la pénurie de talents dans la cybersécurité se combinent pour faire monter les salaires des spécialistes du domaine. Le dernier baromètre des salaires de la Tech 2021, édité par la plate-forme de recrutement de développeurs CodinGame, révèle que le secteur de la sécurité est celui qui paye le mieux, avec un salaire annuel moyen de 46 000 euros. Les entreprises spécialistes de la sécurité sont celles qui versent les plus hauts niveaux de rémunération, devant les nouvelles technologies (45 900 €), l’assurance (44 600 €), l’énergie (44 400 €) et la finance (44 300 €).

« Le niveau des salaires des profils Tech dans la sécurité est déterminé par la croissance très dynamique de la demande de professionnels experts en cybersécurité et en protection des individus et des entreprises contre la menace des cyberattaques. Cette demande a été fortement accentuée par les migrations massives des opérations dans le Cloud qu’ont opérées les entreprises pendant la crise sanitaire », explique CodinGame.

À l’autre extrême de l’échelle des salaires, les développeurs qui travaillent dans les services informatiques sont payés près de 30 % de moins (31 600 €) que dans les secteurs les plus rémunérateurs.

Architecte logiciel, un poste stratégique pour l’entreprise

Côté métiers, les architectes logiciels devancent les Data Scientistes et les DevOps. Les Architectes Logiciel sont les experts techniques les mieux payés, avec un salaire moyen de 61 500 €. Développeurs de haut niveau, ils bénéficient des besoins métiers en solutions techniques complexes et prennent des décisions structurelles stratégiques pour l’entreprise. En 2e et 3e positions, les Data Scientists (46 000 €) et les DevOps (44 600 €) gagnent du terrain avec une demande renforcée et une pénurie de compétences observée sur ces profils. C’est la conséquence de la « cloudification »accélérée des SI notamment par la généralisation du travail à distance durant la pandémie, et la croissance exponentielle continue des volumes de données à analyser.