Culture Digitale : 1 #Uber 2 #Intel 3 #YouTube 4 #Android 5 #Emotions 6 #Impression

Sous l’égide du groupe de travail Article 29, la CNIL et ses homologues européens pourraient enquêter sur le récent piratage d’Uber. Rappelons que des investigations ont déjà été faites dans des affaires concernant Google, Facebook, Microsoft et Yahoo. L’Information Commissioner’s Office a posé de « sérieux doutes » sur l’éthique d’Uber, ce qui l'a amenée à ouvrir une enquête. Si la commission italienne considère que les mesures de sécurité prises par la multinationale étaient inadéquates, son homologue français n’a pas encore annoncé une procédure. Aux Pays-Bas, les entités victimes de piratage ont 72 heures pour le signaler, sous réserve d’une amende maximale de 820.000 euros. Selon le Finacial Times, la CNIL néerlandaise cherche à déterminer si Uber a respecté cette disposition. Notons que l’incident subit par la firme a généré une fuite de données associées à 7 millions de chauffeurs et 50 millions de passagers. Dara Khosrowshahi, CEO d’Uber, a affirmé dans le Wall Street Journal n’avoir été averti que seulement deux semaines après sa prise de fonction. Il semblerait que ce dernier ait remonté le problème à Softbank lors des discussions sur une opération de financement. À lire aussi : Tribune : Exit Travis Kalanick, la chute de la maison Uber

Les autorités américaines ont réagi face à la faille de sécurité détectée sur les processeurs Intel. Le ministère de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security, DHS) a averti les entreprises des risques de piratage auxquels elles seront confrontées. Selon l’alerte d’Intel, le microcontrôleur Management Unit, une plateforme de contrôle à distance, serait affecté. Il semblerait que les processeurs vulnérables (Core i) sont principalement utilisés par les plus grands constructeurs tels que Dell, HP et Lenovo. Face à la situation, Intel a apporté un correctif qui consisterait à mettre à jour le firmware du microcontrôleur. L’entreprise américaine a également développé un outil de détection des vulnérabilités. À lire aussi : In Memoriam – Andy Grove, Intel et le management paranoïaque

Lundi dernier, YouTube a fait l’objet d’une polémique sur ses programmes pour enfants diffusés sur plusieurs de ses chaînes, notamment YouTube Kids. Google, maison mère de YouTube, s’est montré très réactif en s’engageant à rédiger une 'White List' qui recenserait des contenus jugés « éligibles ». Pour s’assurer de la fiabilité de cette liste, le contrôle sera effectué par des humains et non par des algorithmes. Une récente enquête du Times a révélé que les algorithmes avaient laissé passer une image scabreuse. En mars dernier, le quotidien britannique a également dévoilé que certains messages publicitaires ont été publiés aux côtés de contenus haineux, racistes et homophobes. Ce qui laisse entrevoir un nouveau débat sur la 'brand safety'. Face aux critiques, Google et YouTube ont répliqué en affirmant prendre les mesures nécessaires pour renforcer leur dispositif de contrôle. Mais une investigation de la BBC a démontré que le système de signalement de contenu abusif de YouTube était inefficace pendant plus d’un an. Le Times aurait même recueilli des témoignages affirmant que les modérateurs manquaient de moyens techniques. Dans tous les cas, YouTube dément l’existence d’une difficulté technique. D’après les annonceurs et les agences médias, aucun de ces géants du Web ne dispose d’algorithme performant pouvant s’autocontrôler. À lire aussi : McDo UK ferme sa chaîne YouTube… par manque d’amour !

Des chercheurs de Yale Privacy Lab et Exodus, une association française, ont analysé plus de 300 applications mobiles et auraient détectés 44 trackers. Selon les études, la plupart des apps contiennent au moins un mouchard. En revanche, les programmes de sécurité tels que Signal, DuckDuckGo ou encore SpiderOakONE n’en comptent aucun. Généralement, les applis ont plusieurs trackers. L'Espace Client Bouygues Telecom, par exemple en compterait 6 (3 pour des données techniques et d’audience, 3 pour la publicité, le marketing et le ciblage comportemental). Il en est de même pour l’application mobile Mon AXA. L’appli de torche électrique Super-Bright LED Flashlight en contient 7, ce qui est peu par rapport à BonCoin (8 mouchards), Allociné (11 mouchards) et Télé Star (14 mouchards). L’existence de ces trackers risquerait de remettre en question la protection des données car qu’il n’existe aucun moyen pour s’en débarrasser. Bien que les études se soient concentrées sur les applications Android, les applis iOS ne sont pas non plus à l’abri des mouchards... À lire aussi : Le premier malware DDoS connu sur Android attaque massivement

Un projet financé par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) serait en train de développer une puce destinée à contrôler nos émotions. Durant la convention de la Société des neurosciences, deux équipes de chercheurs ont annoncé les premiers tests. La première, basée à l’Université de Californie du Sud, a réalisé l’expérience sur six patients souffrant d’épilepsie. Les scientifiques ont suivi leur activité cérébrale et leur humeur pendant trois semaines. Leurs résultats ont donné des schémas répétitifs. La seconde équipe, basée au Massachusetts General Hospital, s’est appuyée sur des comportements associés à des pathologies mentales. Les chercheurs ont affirmé qu’ils pourraient créer un algorithme capable de stimuler le cerveau. Rappelons que la stimulation électrique n’est pas un concept nouveau pour la médecine. Cependant, c’est la première fois que des implants sont testés sur des humains. En finançant ces recherches, l’armée américaine a pour but de lutter contre des troubles mentaux tels que la dépression ou encore le stress post-traumatique. À lire aussi : Tribune : Nous sommes de futurs cyborgs

Selon IDC, les ventes de systèmes d’impression auraient baissé de 3,2% (5,1 millions d’unités) en l’Europe de l’Ouest, entre juillet et septembre. Un recul assez important par rapport à l’année précédente. Les segments du jet d’encre et du laser ont été la source de cette baisse, avec un repli trimestriel de 11,4%. Bien que la vente du jet d’encre ait augmenté de 9,6%, la décroissance de 15,2% n’a pas pu être compensée. De son côté, la part des MFP n'a que légèrement régressé (1,2%) comparée aux ventes d’imprimantes monofonctions qui ont beaucoup diminué (-13,6%). Les derniers chiffres d’IDC affichent un recul de 5,6% en volume et de 12,7% en valeur. Cependant, les ventes de MFP ont eu une hausse de 1,9%, soit une progression de 27% sur les revenus. En effet, les achats de MFP jet d’encre ont représenté 90,3% des ventes. Alors que le marché de l’Europe de l’Ouest connait une réduction, celui de l’Hexagone aurait augmenté de 0,7%. Les livraisons des matériels jet d’encre ont bénéficié d’une hausse de la demande (4% des particuliers et 1,4% des professionnels). À lire aussi : Créer la vie via une imprimante 3D