1Stéphane Richard (Orange) : pour des internets de différentes puissances et fonctionnalités

Lors de son interview sur le plateau de BFM TV, le dirigeant d’Orange, Stéphane Richard, a déclaré se présenter pour un troisième mandat. Rappelons qu’il est à la tête du groupe depuis 2011. Durant cet entretien, il a également fait part de son point de vue sur la neutralité de l’internet. Si outre-Atlantique, le débat est encore ouvert sur le type de gestion du réseau, pour sa part, Stéphane Richard voit l’abandon de la neutralité comme une évidence par rapport aux nouveaux usages qui nécessiteront selon lui « des internets avec des fonctionnalités et des puissances différentes ». Toujours selon lui, rien que pour les voitures autonomes et l’IoT, la neutralité du web n’a plus lieu d’être. Ces changements viendront en parallèle avec le lancement de la 5G, d’après ses estimations. Pour que la France puisse faire quelques exceptions dans la loi sur la neutralité d’internet, le groupe Orange doit convaincre le législateur avec des arguments bien solides.
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2PME françaises : à la traine dans la transformation digitale

Par rapport aux concurrentes européennes, les TPE/PME françaises ne sont pas encore très attirées par la transformation digitale. On peut même dire qu’elles mettent plus que du temps pour effectuer la mutation. Selon les récents chiffres, seuls 11% de ces petites entreprises avec un effectif en dessous de 50 personnes utilisent les outils digitaux, alors que les TPE/PME représentent presque 99% des sociétés françaises. Alors que nous sommes à l’ère du numérique, et que beaucoup de clients font leurs achats en ligne, il est donc plus que temps de rattraper ce retard. Parmi celles à la traine, on recense les entreprises de taille moyenne qui avancent comme frein à la transformation digitale la complexité des outils. Un accompagnement serré s’avère donc nécessaire pour permettre une mutation plus rapide et garantie. Rappelons que quelques points sont à voir de près avant de se lancer dans la transformation digitale, afin de trouver les outils adéquats. Parmi eux, il y a les activités de l’entreprise, les cibles, les besoins de réorganisation en interne…
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3Syntec Numérique : 25.000 personnes en plus pour l’IT en France

Selon le rapport annuel du Syntec Numérique, les services IT avec le logiciel et le conseil en technologie affichent une croissance de 3,4% pour cette année 2017. Cette croissance engendrerait jusqu’à 20.000 nouveaux emplois contre 19.000 en 2016. Ces chiffres bien positifs ne disent cependant pas tout. En effet, les entreprises IT peinent à mettre la main sur les compétences nécessaires. Ce qui ajoute un frein dans cette croissance, mais le syndicat espère cependant un taux de croissance de 3,6% pour 2018. La progression repose sur trois grands piliers : la transformation numérique des entreprises, la modernisation de celles déjà en place, et la mise en conformité réglementaire. Le syndicat ne cache pas que le recrutement est un réel parcours du combattant. Le secteur du conseil en technologies en est le plus victime avec huit entreprises sur dix qui avouent avoir du mal à trouver les bonnes personnes. Si on met de plus en plus le cap vers la maison connectée, les voitures autonomes, les experts en systèmes embarqués seront les plus difficiles à dénicher. Le secteur de la gestion du cycle de vie et le prototypage ne sont pas plus avancés. Du côté des éditeurs, ils sont cruellement en manque de développeurs, de chefs de projets ou encore d’architectes logiciels. La confidence de Thierry Siouffi (Atos et co-Président du Collège ESN) et Godefroy de Bentzmann (Devoteam et Président de Syntec Numérique) n’arrange en rien la situation quand ils déclarent que « 70% des métiers de demain n’existent pas encore aujourd’hui ». Une amplification de la formation professionnelle est donc une des solutions à appliquer en urgence.
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4Démantèlement du botnet Gamarue par les autorités, Europol, Interpol et le FBI

Grâce à une large collaboration entre Microsoft et Eset, avec les autorités de plus de quinze pays, Andromeda/Gamarue, le diffuseur des 80 familles de malwares, a enfin été mis sur la touche. D’après l’antivirus Windows Defender, cette année, de mai à novembre, les pays asiatiques ont été les plus touchés par les ransomwares, les outils de fraude et les chevaux de Troie issus du botnet Gamarue. Une véritable armada s’est liguée contre ce fléau pour arriver à le mettre à mal. En plus de Microsoft et Eset, Europol, Interpol et le FBI ont collaboré avec les autorités de l’Australie, de Singapour et de Taïwan pour tout démanteler. Rappelons que ce succès est le résultat de deux ans de traque sans relâche. Andromeda/Gamarue arrivait à toucher le plus de victimes via les réseaux sociaux, les supports amovibles, la messagerie instantanée… Le clap de fin a résonné le 29 novembre dernier.
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5Vidéo : 75% du trafic mobile d’ici 2023

La technologie et ses avancées prennent de plus en plus de place dans la vie quotidienne, et les personnes vivent la plupart du temps à travers leurs smartphones. Aujourd’hui, les statistiques affichent que plus de 55% du trafic mobile se composerait de vidéo. Et selon les estimations d’Ericsson, ce taux atteindra les 75% vers 2023. Que cela soit pour se divertir ou pour s’informer, les utilisateurs sont plus enclins à visionner les vidéos en ligne. Et si les réseaux sociaux connaissent de plus en plus une baisse de leur trafic, la vidéo a totalement le vent en poupe. Selon les chiffres, toujours, un consommateur utiliserait 2.0 Go par mois sur son smartphone, et cela se multipliera par huit d’ici 2023.
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6Conseil National du Numérique : une nouvelle présidence

Se chargeant du rôle d’informateur et de conseiller du gouvernement français dans le domaine du numérique, le CNNum fait peau neuve et sera dirigé à partir de cette année par Marie Ekeland. Cet organisme, rappelons-le, se compose de trente membres répartis entre société civile, acteurs économiques et monde académique. Le décret du 8 décembre, signé par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, apporte une touche de jeunesse à cet organisme. Marie Ekeland fait partie de cette entité depuis février 2016, après avoir été co-fondatrice du fonds d’investissements Daphni en 2015 et de l’association France Digitale. Parmi les autres membres de ce conseil, l’on peut citer Gaël Duval (cofondateur de Mandrakesoft et fondateur de JeChange.fr) et Clémentine Gallet (fondatrice de Coriolis Composites) qui font partie des acteurs économiques. Amandine Brugière (responsable des études et de la prospective au sein de l’Agence Nationale de l’Amélioration des Conditions de Travail), Pierre-Yves Geoffard (Directeur de l'Ecole d’Economie de Paris) parmi les membres du monde académique, et Dominique Dron (Membre du Conseil Général de l'Economie), Hicham Kochman (rappeur et entrepreneur numérique), Xavier Duportet (fondateur du Hello Tomorrow Challenge) figurent parmi les représentants de la société civile.
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