La Commission européenne (CE) a décidé la semaine dernière que les citoyens européens vivants au Royaume-Uni pourront conserver leur domaine «.eu » après le Brexit. Cette nouvelle législation a été votée suite à la contestation de l’annonce de janvier indiquant que les citoyens de l’UE résidant au Royaume-Uni ne peuvent pas avoir un domaine .eu. La CE prévoyait une période d’annulation stricte de 2 mois pour les domaines .eu enregistrés à une adresse se trouvant au Royaume-Uni. Toutefois, ils ont changé d’avis en déclarant que tous les citoyens de l’UE peuvent disposer d’un domaine .eu peu importe où ils habitent.
EURid, la firme en charge de la gestion du registre .eu sous contrat avec la Commission européenne, a relayé cette information sur son site web vendredi matin. Le rapport indique que les domaines .eu seront désormais liés à un nouveau critère de citoyenneté. Le système de nom de domaine (DNS) est une configuration relativement fluide fonctionnant par ses propres moyens. Les personnes disposant d’un domaine .eu ne peuvent pas en tirer profits s’ils n’exercent pas leur activité dans le pays où elles résident réellement. Un domaine « .uk » par exemple n’a aucune valeur si l’entreprise qui le gère n’offre ni ses biens ni ses services au Royaume-Uni. Il en va de même pour les domaines .eu. Près de 10% des domaines .eu sont enregistrés au Royaume-Uni, signifiant ainsi que la CE réduit en réalité ses revenus provenant du registre .eu à cause d’une mauvaise politique. La décision de la Commission européenne montre que les règles régissant les domaines .eu sont soumises à des décisions arbitraires motivées par des considérations politiques.