Dans un communiqué du 2 mai, le cabinet britannique Cambridge Analytica annonce sa mise en faillite, ainsi que la cessation immédiate de ses activités. Suite au scandale dont il en était le coeur avec Facebook, l’entreprise a perdu un grand nombre de ses clients et fournisseurs. Selon Wall Street Journal, les frais juridiques engendrés par l’affaire Facebook dépassaient la trésorerie du cabinet, entrainant sa faillite.

Cette mise en faillite ne met cependant pas un terme à l’action menée devant la justice britannique. Et c’est ce qu’affirme le député Damian Collins en disant que « Je pense qu'il est absolument essentiel que la fermeture de ces entreprises ne soit pas utilisée comme une excuse pour essayer de limiter ou de restreindre la capacité des autorités à enquêter sur ce qu'elles étaient en train de faire ».

Et loin d’arranger les affaires du cabinet, le rapport de Chris Vickery, expert en cybersécurité, a fait état de l’existence d’un lien entre Cambridge Analytica et AggregateIQ, une société d’analyse de données du Canada, qui a été bloquée par Facebook. Le rapport indique l’application de l’entreprise canadienne dans la campagne du Brexit. De son côté, le procureur spécial Robert Mueller mène son enquête sur les possibles relations entre le cabinet et les autorités russes. Relations qui sont liées à la campagne présidentielle de Donald Trump.

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