Opkey, une plateforme d’optimisation du cycle de vie des ERP, a publié son rapport 2025 State of the Cloud & ERP Operations. Ce rapport est basé sur une enquête menée auprès de plus de 100 leaders informatiques, dont 23 CIO éminents issus de plus de vingt industries dans neuf pays, à savoir les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas, la Suisse, le Luxembourg et la Suède.
La complexité des applications modernes dans le cloud, les défis liés à l’intégration et les procédures de test inadéquates contribuent tous aux dépassements, ce qui met une pression considérable sur les responsables informatiques pour qu’ils trouvent des approches d’implémentation plus efficaces.
Les tests manuels créent d’importants goulets d’étranglement 52 % des personnes interrogées s’appuient encore sur une approche manuelle, en interne, pour les tests, malgré la disponibilité d’outils de test automatisés. Les solutions ERP dans le cloud sont connues pour leur agilité. Les fournisseurs proposent de nouvelles mises à jour tous les deux ou trois ans, parfois plus fréquemment.
Le recours à une méthode de test lente, offrant une visibilité limitée, empêche les entreprises de réaliser le véritable potentiel de leurs systèmes ERP.
Réduire les budgets
58 % des personnes interrogées ont identifié les tests d’acceptation par l’utilisateur comme leur plus grand défi, suggérant que les procédures manuelles ont souvent un impact sur le travail quotidien des utilisateurs finaux.Le rapport révèle qu’alors qu’une part importante des budgets est consacrée à l’assistance et à la maintenance des ERP, les portails en libre-service et les bases de connaissances ne résolvent encore qu’une infime partie des problèmes.
Il en résulte une dette de connaissances croissante qui oblige les experts en la matière, déjà peu nombreux, à répondre à des questions répétitives. 53 % des personnes interrogées indiquent que les portails en libre-service résolvent moins de 25 % des tickets d’assistance. Seuls 3 % des répondants atteignent un taux de résolution en libre-service de plus de 75 %.
Les opérations informatiques sont soumises à la pression d’en faire plus avec moins ! De nombreux responsables informatiques ont reçu l’ordre de réduire les budgets et les effectifs, alors même que les factures d’assistance augmentent. Les utilisateurs ont du mal à adopter les nouveaux outils et les intégrations restent désordonnées.
57 % des responsables informatiques considèrent les coûts de support comme un défi majeur pour l’entreprise, tandis que 41 % d’entre eux déclarent qu’une mauvaise adoption par les utilisateurs finaux menace leurs investissements technologiques.