Adista, expert français en télécommunications, s’associe à Cato Networks, spécialiste mondial du Secure Access Service Edge (SASE), pour proposer une offre SASE gérée destinée aux organisations publiques et privées. D’un point de vue technologique, le choix du SASE permet aux deux partenaires d’adresser le problème de l’augmentation exponentielle des points d’accès distants, ainsi qu’à la complexité accrue des réseaux hybrides et multicloud.

Dans le cadre de ce partenariat, Cato Networks a déployé des points de présence (PoP) privés dans les centres de données d’Adista, tous situés en France. Cette intégration au cloud privé d’Adista facilite l’accès à l’ensemble des services proposés par l’entreprise, tout en réduisant la latence.

L’offre SASE d’Adista inclut une console de gestion centralisée pour le SD-WAN sécurisé, une passerelle web sécurisée, un pare-feu de nouvelle génération, des accès Zero Trust pour les utilisateurs nomades et un courtier sécurisé d’accès au cloud. Cette solution s’adresse aux PME, aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) et aux grands comptes, avec une tarification et un accompagnement sur mesure.

La convergence entre réseaux et sécurité

Le partenariat entre Adista et Cato Networks pour intégrer une solution SASE dans l’offre gérée d’Adista s’inscrit dans une tendance forte du marché. La convergence entre réseau et sécurité, au cœur du modèle SASE, répond directement aux besoins croissants de flexibilité des entreprises, dont l’activité dépend de plus en plus du cloud, du télétravail, de l’accès distant sécurisé et de l’utilisation généralisée d’applications en mode SaaS.

Pour Adista, cette alliance avec un acteur international reconnu tel que Cato Networks représente un levier compétitif notable, renforçant son image de fournisseur français de confiance dans les domaines de la connectivité, du cloud privé et de la cybersécurité. En proposant cette solution, Adista répond à une préoccupation des organisations avec une solution locale. Malheureusement, contrairement à ce qu’affirme le communiqué commun, cette solution n’est pas souveraine du seul fait de sa localisation. Elle n’est donc pas appropriée pour toutes les entreprises, notamment dans les secteurs sensibles tels que les administrations publiques, les collectivités territoriales, la santé ou encore les établissements financiers.

La souveraineté ne dépend effectivement pas uniquement de la localisation géographique des données ou des points de présence (PoP). Même si des infrastructures se situent exclusivement en France, la souveraineté des données peut être compromise dès lors que celles-ci transitent par le réseau ou les infrastructures d’un fournisseur soumis aux lois extraterritoriales d’un pays étranger (notamment le Cloud Act américain). Autrement dit, le simple fait d’héberger ou de traiter des données en France ne suffit pas à garantir la souveraineté numérique : pour que celle-ci soit pleinement assurée, le fournisseur et ses partenaires doivent être juridiquement indépendants de toute législation extraterritoriale.