Avec une progression annuelle de 14 % jusqu'en 2018, le cloud privé devrait représenter un marché de 69 milliards de dollars, partagé à 30 % en on-premise (sur l'informatique de l'entreprise) et 70 % en hébergement.
Construire soi même son cloud privé ou faire appel à des intégrateurs ? Les entreprises ont fait leur choix et s'orientent plutôt vers des partenaires tiers pour héberger leur cloud privé, et s'ouvrir éventuellement au cloud hybride. C'est ce qui ressort de l'étude Technology Business Research (TBR) sur le marché du cloud privé.
Estimé à 41 milliards de dollars en 2014, le marché mondial du cloud privé devrait afficher une progression annuelle de 14 % jusqu'en 2018. Il sera alors de 69 milliards de dollars. Si IBM, HP, VMware et Microsoft sont présentés comme les principaux gagnants de cette tendance, le cloud privé représente une réelle opportunité pour l'écosystème des fournisseurs IT.
Complexité et sécurité
C'est une tendance majeure du marché, craignant la complexité des solutions à mettre en place et le risque sécuritaire du cloud - TBR confirme que la sécurité demeure une préoccupation majeure pour les entreprises qui souhaitent migrer vers le cloud -, les entreprises se détournent sur 'self-build', de la conception, de la fabrication, de l'équipement et de la gestion de leurs propres solutions de cloud privé vers le modèle plus souple du cloud privé hébergé dans une infrastructure tiers. Le rapport entre les deux pratiques se maintiendrait à son niveau de 2013/2014, soit 30 % pour le on-premise et 70 % pour l'hébergé.
Avec la maturité viennent de nouvelles approches de consommation du cloud. L'adoption majoritaire du cloud privé hébergé, plus simple à mettre en place et plus économique à court terme, prépare les entreprises à l'étape suivante : le cloud hybride. L'étude de TBR peut donc être considérée comme un rapport d'étape !