Aux Etats-Unis, 7 employés sur 10 ne travaillent pas au mieux de leur potentiel. En cause, un faible niveau d'engagement chronique dans leur entreprise qui manque de culture. Résultat, le business des entreprises en est affecté plus qu'elles ne l'imaginent. Pourtant, des solutions existent...
La plateforme américaine d'accompagnement des carrières Good.co, qui se donne pour mission de « donner les outils et les ressources dont les employés et les chercheurs d'emploi ont besoin pour trouver le vrai bonheur dans le lieu de travail », a publié cette sympathique autant qu déprimante infographie qui milite pour le bonheur au travail en analysant le phénomène et les coûts pour l'entreprise des employés qui ne sont pas heureux.
Certes l'infographie est basée sur des données américaines, et le paysage de l'emploi aux Etats-Unis, avec la multiplication des emplois précaires, est différent du notre. De même, la notion de bonheur a une forte connotation culturelle. Cependant, une grande partie de ces données concerne également les organisations européennes, dans un contexte de travail qui, par ses incertitudes tout comme par le comportement de nos entreprises, n'est finalement pas si éloigné.
Ainsi apprend-t-on que 70 % des travailleurs américains ne sont pas motivés par leur travail, qu'ils mettent en cause à 80 % leur hiérarchie directe qui ne s'engagerait pas, entrainant un turn over de 46 % au cours des 18 mois qui suivent une embauche. Et que cela coûterait annuellement aux entreprises américaines entre 450 et 550 milliards de dollars en perte d'activité.
La problématique serait principalement culturelle. Pourtant, rendre un employé heureux est un bon investissement : il est 20 % plus performant, 31 % plus productif, vend 37 % fois plus, et affiche 3 fois plus de créativité. Résultat pour l'entreprise : les entreprises américaines qui engagent leurs employés à intégrer leur culture affichent un revenu opérationnel supérieur de 19,2 % d'une année sur l'autre, tandis que les autres subissent une baisse de 32,7 %.
L'infographie se termine par une série de conseils pour rendre les employés plus heureux. A appliquer dans la DSI.