Il y a un an, quelques semaines après le vote du Parlement européen, un texte sur la protection des données qui reconnaît le droit à l'oubli entrait en application. Où en est Google, principal visé par les parlementaires européens ?
Le droit à l'oubli permet à un individu de demander le retrait des informations sur des actions qu'il a faites dans le passé et qui pourraient lui nuire. Il s'applique concrètement soit par le droit à l'effacement, retrait de l'information sur le site d'origine, ou par le droit au déréférencement par les moteurs de recherches.
Initié dès la fin du XXème siècle dans l'union européenne, le concept de 'droit à l'oubli' a pris toute son ampleur avec une décision de la Cour de justice européenne qui a permis la réforme des règles de protection des données personnelles. Après une décade de négociations, l'initiative portée par Viviane Reding, alors vice-présidente de la Commission européenne et Commissaire européenne à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté, a abouti à une proposition de régulation européenne sur la protection des données, en 2012, et le 12 mars 2014 par le vote d'un texte amendé par le Parlement européen.