Alors que les organisations cherchent à évoluer vers des stratégies de business agile, la transformation digitale s'impose car les technologies jouent un rôle essentiel. Evolution notable : l'échec est toléré, mais mal géré... l'erreur doit rester une option !
A en croire Accenture, d'où sont tirés les chiffres cités ci, 90 % des organisations ont ajusté sensiblement leur modèle opérationnel au cours de l'année écoulée, s'efforçant de le réinventer.
Piloter la donnée
Cette transformation passe, pour 1 dirigeant sur 2 (52%), par un investissement dans le numérique, seul susceptible de déclencher des changements importants, jusqu'à, pourquoi pas, une transformation complète de leur business.
Cela se traduit, dans 8 organisations sur 10 (80%), par l'usage d'outils analytiques qui apportent la capacité de développer des idées business.
Construire un groupe
62 % des dirigeants d'entreprises ont déclaré que le premier facteur d'amélioration de l'agilité est leur autorité dans la capacité à construire une équipe de direction.
Ils mettent également en avant ce que les analystes d'Accenture appellent l'« effort de groupe » : les technologies collaboratives participent à hauteur de 80 % à l'amélioration de la productivité. C'est ainsi que dans 1 entreprise à forte croissance sur 2 (48%), les équipes de direction ont travaillé à intégrer un plus large éventail de points de vue et de compétences dans leurs organisations.
Collaborer et communiquer
58 % estiment que la technologie améliore la communication en permettant aux employés de se connecter à une équipe ou à une organisation plus large. C'est ainsi que dans les entreprises qui souhaitent élever leurs performances au plus haut, elles sont 9 sur 10 (86%) à déclarer que ce mouvement passe par une élévation de la puissance de la collaboration.
Notons que les entreprises à forte croissance s'appuient de plus en plus (44%) sur des équipes ou groupes de travail (task force) temporaires pour résoudre les problèmes.
La liberté d'échouer
Pour assurer la promotion de la culture de l'expérimentation, près d'un employé sur 2 (42%) considère l'échec et la tolérance comme un facteur important. Accenture a probablement omis d'interroger des entreprises françaises, où la culture de l'échec est encore inexistante. Mais nous saluerons cependant cette évolution sensible des mentalités qui devrait se développer dans nos contrées.
Pour autant, rares sont les entreprises interrogées qui ont déclaré gérer efficacement l'échec. Elles ne sont que 12 % à le faire !
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