Les perturbations mondiales actuelles continuent d’avoir un impact sur les embauches dans les départements comptables et financiers. De plus en plus de responsables financiers opteraient pour l’IA pour optimiser le reporting.

Nuages à l’horizon. L’étude, menée en septembre 2022 pour le compte de OneStream (spécialisé dans les solutions de gestion de la performance des entreprises) auprès de 657 décideurs financiers aux États-Unis, au Canada et au Mexique ne prête pas à l’optimisme.

La récession imminente devrait impacter les plans d’embauche en 2023, en particulier dans les départements comptables et financiers. Dans ce contexte, les directions financières devront investir dans plus d’automatisation et de technologie numérique pour augmenter la productivité avec la pénurie actuelle de talents.  

Barrières à l’adoption

La plupart des dirigeants (57 %) prévoient d’investir davantage dans des solutions de planification et de reporting basées sur le cloud en 2023, tandis que près de la moitié (48 %) investiront davantage dans l’analyse prédictive.

D’ailleurs, 61 % utilisent déjà des solutions de planification et de reporting basées sur le cloud, et 37 % utilisent l’analyse prédictive. En revanche, seules 37 % des entreprises investiront davantage dans le machine learning (ML).

La technologie AutoML étant sur le point de réduire les barrières à l’adoption de l’apprentissage automatique, et bien que le coût reste un obstacle, près de la moitié (48 %) des décideurs financiers déclarent que leur organisation prévoit d’étudier les solutions AutoML. En fait, un quart d’entre eux (28 %) ont déjà adopté des solutions AutoML.  

Manque de confiance

Lorsqu’on leur demande quels sont les principaux cas d’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et de la technologie ML, 48 % d’entre eux considèrent le reporting financier comme la principale opportunité.

Les responsables financiers considèrent les prévisions de ventes et de revenus (41 %), la planification de la demande (39 %) et l’optimisation des ventes et du marketing (39 %) comme des opportunités supplémentaires pour ces technologies.

Cependant, pour les entreprises confrontées à des problèmes techniques et de sécurité, près de la moitié (49 %) déclarent qu’il y a un manque de confiance dans les nouvelles solutions technologiques, ce qui dissuade les nouveaux investissements.