L’ECM et la gestion de l’information sont indiscutablement des sujets stratégiques pour l’ensemble des entreprises et acteurs publics. En effet, une bonne gouvernance de l’information est désormais centrale pour gagner en compétitivité et en qualité de service. Les acteurs économiques l’ont bien compris et particulièrement ceux du secteur financier qui utilisent massivement de très grands volumes d’information. Leur objectif ? Mettre en place des processus de gestion intelligents et automatiser de nombreuses tâches leur permettant de mener à bien leurs opérations courantes.
Gérer une information multiple
Un des grands enjeux des professionnels de la finance est de gérer une information hétérogène et multiformat. À cela s’ajoute souvent une problématique de silos qui rend l’accès aux données particulièrement complexe. C’est en ce sens que les technologies ECM se positionnent désormais comme incontournable. Ce constat est particulièrement éloquent dans le secteur financier au regard de la forte pression concurrentielle entre les acteurs, notamment avec l’arrivée sur le marché de Fintechs qui ont su positionner l’agilité et l’automatisation de leurs processus au centre de leur business model.
Mais concrètement, comment l’ECM peut-elle répondre aux enjeux métiers des professionnels de la finance ?
Afin de bien comprendre ce point, prenons quelques cas d’usage fréquemment rencontrés et qui amènent les professionnels de la finance à faire évoluer leurs dispositifs existants. C’est notamment le cas des sujets liés à l’automatisation des ouvertures des comptes bancaires, des opérations de gestion des demandes de crédits ou encore de la publication de rapports financiers d’un point de vue réglementaire. Dans tous ces cas, maitriser ses données, les consolider et les rendre aisément accessibles est une étape clé.
L’automatisation de ces processus permet ainsi de gagner en productivité, en sécurité et en qualité de service. La satisfaction des clients est alors optimisée et le travail des collaborateurs simplifié (ces derniers peuvent se concentrer sur la réalisation de missions à très forte valeur ajoutée et les tâches répétitives seront automatisées). Ces différents points expliquent pourquoi les projets orientés « gouvernance de l’information » sont désormais classés dans le TOP 5 des priorités des Directions des Systèmes d’Information.
Déjà lancés par nombre de professionnels de la finance, ces projets vont continuer à se développer notamment avec l’arrivée des technologies d’intelligence artificielle et de machine learning qui vont offrir de nouvelles possibilités. Seuls les établissements bancaires et les compagnies d’assurance qui auront pris le virage d’une gouvernance de l’information moderne et dynamique pourront donc continuer à se positionner comme les acteurs les plus compétitifs de leur marché.
Par Xavier DOULAUD, Country Manager - France Chez SER-Group