Une nouvelle étude révèle que 36 % des entreprises n'étaient pas prêtes à soutenir la transition abrupte et à grande échelle vers une main-d'œuvre à distance imposée par les mesures COVID-19. Pourtant, beaucoup d’entre elles estiment que le télétravail pourrait devenir une « norme »…
La pandémie a pris de court de nombreux professionnels qui ont été confrontés à un mode de travail plus ou moins dégradé. L'étude réalisée par Navisite, un fournisseur de cloud computing britannique, indique que la moitié des professionnels interrogés ont éprouvé des difficultés informatiques pendant le processus de transition.
Plus grave, un tiers reconnait qu’ils sont toujours confrontés à des problèmes. Près d'un quart (24 %) admettent que seuls certains de leurs dysfonctionnement ont été résolus. 5% déclarent que rein n’a été reglé…
Parmi les obstacles potentiels, les répondants pointe en particulier la mauvaise connexion au domivcile des télétravaillleurs (notamment lorsque le télétravail et l'enseignement à distance se produisent simultanément…) dans 49% des cas, les risques accrus en matière de sécurité et de conformité (46 %), la négligence des salariés à leur domicile ou l'utilisation inappropriée des appareils de l'entreprise (20 %) et le manque de ressources en personnel pour gérer le grand nombre d'utilisateurs à distance (13 %).
«Cette précipitation à mettre en place du télétravail pourrait potentiellement rendre vulnérables le SI des organisations. Ces menaces doivent être corrigées à la fois pour protéger l'intégrité de leur infrastructure et pour garantir leur conformité avec différentes réglementations, insiste Karyn Price.
Pour cette analyste principal chez Frost & Sullivan, « le Desktop-as-a-Service (DaaS) et le Workspace-as-a-Service peuvent fournir un accès sécurisé aux données et services de l'entreprise et ils peuvent être déployés, configurés et gérés de manière centralisée. Cela permet à l'entreprise de s'assurer que les profils de sécurité et de conformité et les restrictions d'accès appropriées sont maintenus, et que les données ne sont pas stockées sur des terminaux locaux, voire personnels, qui ne sont pas protégés», a-t-elle déclaré.
Malgré toutes ces craintes et obstacles, de nombreuses organisations pensent que le travail à distance pourrait devenir la «nouvelle normalité». Pour les entreprises, les arguments en sa faveur sont la productivité et l'efficacité des salariés mais aussi la réduction des coûts en termes d'espaces de bureau et de maintenance.
«En cette période de crise sanitaire et économique, investir dans des solutions de travail à distance robustes apportera des avantages commerciaux en termes de continuité des activités, de productivité continue et, en fin de compte, de capacité de l'entreprise à prospérer », a-t-elle déclaré.