Google, Apple, Amazon et Facebook font actuellement l’objet d’une enquête antitrust, et sont auditionnés par la chambre des représentants. Tim Cook avance ses arguments, notamment sur la concurrence chinoise, sans le mentionner, pour défendre l’App Store.
Les questions soulevées par cette sous-commission concernent, a priori, la domination du marché par ces géants de la technologie. Les premiers arguments du PDG d’Apple se concentrent sur la rude concurrence à laquelle l’entreprise fait face. Tim Cook rappelle que l’App Store n’a le monopole sur aucun marché, puisque Android domine la production de Smartphones et Windows devance de loin les Mac en termes de nombre d’utilisateurs.
L’App Store pointé du doigt
Les politiques commerciales appliquées vis-à-vis des activités de l'App Store ont été signalées par un grand nombre d’entreprises, comme Microsoft, Epic Games, Spotify et Netflix. Le système de contrôle de l'App Store est accusé de désavantager ses principaux concurrents. Face à ces attaques, Tim Cook rétorque en mettant en avant que sur les 1,7 millions d’applications qui y sont disponibles, 60 seulement ont été créées par les développeurs d’Apple.
Les recettes de l’App Store éveillent également les soupçons, puisqu’elles totalisent plus de 500 milliards de dollars de ventes dans le monde, dont 148 milliards aux États-Unis, alors qu’Apple n’a pas la plus grande part de marché. La défense de Tim Cook se base sur l’ampleur de la sécurité de l’App Store. Il souligne que la concurrence laisse libre cours à ces fournisseurs de logiciels contrairement à Apple.