L’innovation est un sprint sans fin. Il n’est donc pas surprenant que la Direction de votre entreprise ne maîtrise pas toutes les thématiques. C’est le cas du DevOps. Même si cette pratique n’est pas très récente, elle reste encore nébuleuse pour la plupart des membres d’un CoDir. Voici trois arguments.
De plus en plus d’organisations qui produisent du code source sont en pleine transition vers une culture DevOps ou l'ont récemment adoptée. D'autres organisations envisagent d'emboîter le pas. Mais pour quelles raisons, si ce n’est pour faire comme les autres !
En réalité, les DSI doivent évangéliser cette pratique en mettant en avant trois arguments en faveur du DevOps. Certes, on pourrait en présenter d’autres, mais il n’est peut-être pas opportun de noyer la Direction sous de multiples explications.
1Une amélioration de la qualité
La définition du mot « qualité » varie selon les personnes. Et son appréciation, sa "mesure", n’est pas toujours évidente. Mais dans une culture DevOps, l'équipe peut véritablement apporter à l'organisation des améliorations de qualité qui comptent pour les décideurs.
Il peut s’agir de la sécurité, de la performance, de l’expérience utilisateur… Quelle que soit la priorité de la Direction, la mise en place d’un pipeline DevOps, d'une communication et d'une collaboration ouvertes, des tableaux de bord et un processus de publication clairement défini permettent de suivre l’évolution des tests et donc de la qualité.
2Une réduction des erreurs et des couts
En adoptant le déploiement continu et en faisant collaborer étroitement les équipes de développement et d’exploitation, le DevOps tend à réduire considérablement les erreurs.
Il y a, en tous les cas, moins de risques qu'un problème critique ne parvienne jusqu'au lancement ou que l'équipe découvre des bugs, des vulnérabilités (des tests d’intrusion doivent être une pratique courante dans un environnement d’intégration continue) ou des erreurs juste avant le lancement.
Une visibilité accrue sur le pipeline et une automatisation reproductible permettent d'avoir l'assurance que le processus de validation fonctionne comme souhaité. En s’appuyant sur ces contrôles continus, l’équipe DevOps aura déjà trouvé les problèmes les plus graves lorsqu’elle lancera les vérifications les plus coûteuses, en termes de temps et d'efforts.
Une pipeline DevOps et l'automatisation mettront en évidence les étapes supplémentaires du processus de libération, les tests auxquels personne ne prête attention et les approbations et points de contrôle redondants. Ces étapes peuvent être raccourcies, éliminées ou remplacées par des tests présentant plus de valeur.
3Une meilleure prévisibilité
Étant donné que la Direction peut en savoir plus sur les progrès de chaque construction tout au long du processus d'exécution, il lui est plus facile de comprendre ce qui a été réalisé et ce qu'il reste à faire. Ce suivi en continu permet également de pointer ce qui va bien et ce qui bloque.
Cette vision globale et permanente permet de planifier de façon plus réaliste les rejets et les changements à court, moyen et long terme. Cette meilleure prévisibilité permet surtout d’être plus flexible afin de répondre au marché.
Au début du cycle de vie d’un projet, la rapidité de mise sur le marché peut s'avérer cruciale. Une fois qu’un certain nombre d’utilisateurs a été atteint, l'accent peut être mis sur un flux constant de fonctionnalités. Puis, au fur et à mesure que le nombre d'utilisateurs augmente, la stabilité devient de plus en plus importante.
Être capable d'ajuster un processus pour répondre à tout moment aux besoins de la Direction ou des métiers est un avantage pour toute organisation qui souhaite se développer plus rapidement que ses concurrents.