Le dictateur nord-coréen, Kim Jong Un, a déclaré mercredi que ses chercheurs ont mis au point une nouvelle arme. Quelques heures après cette annonce, le pays aurait procédé à un test tout en réclamant que le secrétaire d’État américain Mike Pompeo soit retiré des négociations sur le nucléaire nord-coréen. Les tests de ce nouveau missile balistique ont été réalisés sous la direction personnelle de Kim Jong Un. Les médias publics ont déclaré que le dispositif était guidé d’une manière tactique, mais aucune autre information n’a fuité. En novembre 2018, les autorités nord-coréennes ont déjà annoncé avoir mis au point une nouvelle arme tactique ultramoderne sans pour autant donner des preuves visuelles.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo était à la tête de la CIA avant d’occuper son poste actuel. La semaine dernière, il a déclaré devant le sénat américain que Kim Jong Un était un tyran. Les diplomates nord-coréens ont qualifié ces propos d’imprudents. Ils ont aussi rajoutés qu’ils ne tolèrent pas les remarques ridicules concernant leur dirigeant. Kwong Jong Gun, un haut responsable nord-coréen a déclaré à l’agence de presse d’état KCNA que les autorités nord-coréennes sont en train d’approfondir les remarques téméraires de Mike Pompeo. Ils se demandent si celui-ci est incapable de comprendre les mots correctement ou s’il le fait exprès. Depuis plusieurs années, les États-Unis ont demandé la dénucléarisation complète de la Corée du Nord. Cependant, le pays a déclaré qu’il ne se débarrasserait pas de son arsenal si les autres pays qui en sont dotés ne le font pas aussi. Les autorités nord-coréennes estiment que le dialogue entre leur pays et les États-Unis pourrait s’envenimer si Mike Pompeo s’occupe encore des pourparlers.