Les changements apportés par Google sur Google Maps à destination des professionnels n'a pas fait l'unanimité. Le recours à la carte bleue a entrainé une augmentation des tarifs et en parallèle les services gratuits ont été réduits. Quelques uns n'ont pas perdu de temps et ont préféré laisser de côté Google Maps pour se tourner vers des solutions open source plus intéressantes. Google ne s'est pas arrêté à cela. La firme américaine a également procédé à la modification du nom de certains quartiers et districts aux Etats-Unis. Ce qui n'a pas non plus été accueilli chaleureusement. Pour le cas de South Of Market, désormais The East Cut sur Maps, un habitant de ce district depuis des années a déclaré que cela va impacter sur la réputation du district.
Grâce à sa prédominance et avec plus d'un milliard d'utilisateurs, Google Maps est mis à jour très régulièrement. Selon Google, les modifications apportées sont suggérées par les utilisateurs et d'autres personnes tierces avant d'être validées. Et apparemment, les modifications se font désormais sans contrôle. Mais ces modifications ont déjà créé des problèmes. On peut citer par exemple le cas de la frontière entre le Nicaragua et le Costa Rica, qui a failli entrainer un incident diplomatique. Autre exemple de l'utilisation de Google de sources pas sûres : le cas de la carte de 2002 créée par Arthur Mullen, ancien urbaniste de Détroit, et qui comportait diverses fautes de frappe. Et certains quartiers peu connus de San Francisco, tel que Balboa Hollow, ont été marqués par Google Maps après des revendications régulières sur le web.