Dans le cadre du PRA (Plan de Reprise d’Activité), le DRaaS (Disaster Recovery-as-a-Service) s’impose par sa souplesse et ses innovations rendues accessibles. Voici le Magic Quadrant Gartner 2018 sur le DRaaS.
Pour faire face aux cyber-risques qui ne cessent de s’amplifier et assurer la sécurité de leur Système d’Information et de leurs données, les organisations doivent accroitre le portefeuille d’outils de protection détenus par les DSI.
Les menaces de la cybersécurité nécessitent une double réponse : se protéger des attaques, et assurer la sauvegarde du SI et de ses éléments stratégiques afin de pouvoir reprendre l’activité de l’organisation en cas de défaillance comme d’attaque.
Disaster Recovery-as-a-Service
Le PRA se construit traditionnellement entre deux équipements informatiques, l’un assurant la sauvegarde de l’autre. Il se décline généralement entre deux salles informatiques ou datacenters. Avec le cloud, l’hybridation est permise, et le PRA prend place dans le datacenter via le DRaaS (Disaster Recovery-as-a-Service), consommable à la demande sous la forme d’un service.
Le dernier Magic Quadrant 2018 du Gartner définit le DRaaS : « Une offre de service productive dans laquelle le fournisseur gère sur le cloud la réplication de l’image du serveur et de la production des données, la création de carnets de reprise après sinistre, la récupération automatisée du serveur dans le cloud et la restauration automatique du serveur dans le cloud, avec au besoin des éléments de réseau et de la fonctionnalité de configuration. »
Par rapport au précédant Magic Quadrant DRaaS, la version 2018 du Gartner s’est concentrée exclusivement sur les fournisseurs de DRaaS, ce qui limite le Quadrant à une dizaine d’acteurs. Par ailleurs, aucun nouvel entrant cette année. C’est probablement la marque d’une certaine maturité.
Quelques remarques :
IBM et Sungard sont passés de ‘leader’ à ‘visionnaire’, Recovery Point de ‘leader’ à ‘challenger’. Iland est le seul à rester leader, rejoint par Microsoft (ces deux fournisseurs sont les seuls à ne pas voir leur positionnement reculer!), probablement grâce à Azure Site Recovery. On notera également que la partie ‘niche’ est la plus encombrée avec 4 acteurs.
Source : « Magic Quadrant for Disaster Recovery as a Service » du Gartner, cliquer ici