La Chine combine le Big data et les algorithmes prédictifs pour procéder aux arrestations préventives de certains dissidents politiques. Une procédure que l’association Human Rights Watch (HRW) désapprouve. « Pour la première fois, nous sommes capables de prouver que le gouvernement chinois utilise les big data et les algorithmes prédictifs non seulement pour violer les droits à la vie privée, mais aussi pour placer arbitrairement des gens en détention », a déclaré la chercheuse HRW, Maya Wang.
Selon HWR, la police chinoise utilisent des données sur les personnes qui n’ont pas été autorisées par leurs propriétaires. Le système repose sur les informations recueillies via les images obtenues des caméras de surveillance, les vérifications de cartes d’identité ou des plaques numérologiques, ou encore des connexions WiFi… Selon toujours Maya Wang, « Les points de contrôle automobiles mis en place par les autorités reçoivent en temps réel les cibles prédites par le système afin de pouvoir les contrôler ». Dans le rapport de la HRW, il est fait mention de plusieurs arrestations grâce à l’exploitation de ces données sans consentement des concernés.