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Si la blockchain s’affiche être une innovation très pratique et plus sécuritaire, c’est aussi une autre opportunité à saisir pour les fraudeurs. En effet, la cellule Tracfin a déclaré qu’il existe des opérations effectuées sur des « blockchains fictives » qui ont pour finalité de blanchir de l’argent. Deux cas récurrents ont été évoqués par la cellule dans son rapport. Il s’agit d'escroqueries pyramidales du genre Ponzi et d'opérations de manipulations. Et il existe d’autres types de fraudes détectées par Tracfin, comme une opération de financement qui a pris les mêmes principes qu’une ICO. Elle consistait à l’achat de plusieurs unités de valeur sur Internet en monnaie virtuelle commercialisée par une prétendue société établie dans le Golfe Persique. Il s’est avéré après enquête de Tracfin que la blockchain était fictive. Selon Tracfin, elle aurait reçu rien que l’année dernière au moins 178 déclarations de soupçons liés aux transactions en monnaie virtuelle d’un montant total de près de 5 millions d’euros.

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Après déjà 10.000 km au compteur depuis son lancement officiel en phase test en novembre, le voile est enfin levé sur les coulisses du Symbioz demo car de Renault. S’il est installé à côté de Symbioz qui a été révélé lors du salon de Francfort, on aurait tendance à dire qu’il s’agit d’un concept car... mais il n’en est pas un ! Selon le chef de projet Symbioz demo car : « Pour le démonstrateur, c’est différent : il s’agit de passer du rêve à la réalité avec des technologies disponibles maintenant ». Le demo car a été conçu au 'Garage', un espace hybride au sein du Technocentre de Guyancourt. Cette conception en mode startup est un des secrets de fabrication du démonstrateur. Le chef de projet a également emprunté aux start-ups un autre principe. L’équipe s’est ouverte à divers partenaires extérieurs leaders dans la conception de voiture. « Pour ce projet, on voulait associer les meilleurs de l’industrie à des acteurs d’autres mondes », selon le directeur de l’ingénierie produit du groupe, Gaspar Gascon Abellan. Troisième secret du Symbioz demo car, la conception rapide, qui a été possible grâce aux technologies déjà employées par le groupe sur d’autres projets. Vient ensuite le fabuleux travail de l’équipe design qui a intégré parfaitement les divers capteurs au véhicule. Bernard Pierre, qui s’occupait du design extérieur a avoué que « Il y a eu un grand travail de collaboration entre le design et les équipes techniques en charge des capteurs ». Enfin, à l’intérieur du démonstrateur, on a droit à un écran oled et un excellent habillage sonore. Tout dans le véhicule démontre ce que le conducteur peut faire avec une voiture autonome de niveau 4. L’écran du poste de pilotage a été conçu avec un modèle en L de chez LG. Les ambiances lumineuses et sonores changent selon le style de conduite. Les hauts parleurs dans les caissons de porte ont été remplacés par des modules intégrés au centre de la planche à l’avant du véhicule. Le démonstrateur ne sera pas tout de suite rangé au musée mais subira d’autres améliorations. À lire aussi : Constructeurs automobiles et équipementiers IT se connectent à la voiture autonome

Lors de la Conférence Nationale des Territoires les 13 et 14 décembre, Edouard Philippe, le Premier Ministre français, a annoncé un des grands projets du gouvernement. Celui de doter toute la France de l’Internet très haut débit. Afin que ce ne soient pas seulement les zones urbaines qui soient bénéficiaires de cette migration vers la vie numérique, l’Etat va y consacrer environ 518 millions d’euros. Le Premier Ministre a déclaré que l’objectif est de fibrer la France dans un délai n’excédant pas 20 ans. Non seulement les foyers pourront apprécier leurs émissions préférées à la télévision via Internet en haute définition en ADSL, mais les entreprises disposeront aussi d’une excellente connexion qui leur permettra de travailler plus efficacement avec leurs clients. Le gouvernement s’appuie également sur la course en couverture des opérateurs pour arriver à installer la fibre auprès des zones denses dès 2020. À lire aussi : L’explosion à 700% des données mobiles et 870% de la vidéo mobile

Selon les informations publiées par le magazine en ligne Le Point, cinq personnes ont été arrêtées avec comme chef d’accusation le détournement de diverses données bancaires de clients chez CDiscount. Après quelques semaines sur la piste des voleurs, l’équipe de la Sûreté départementale de la Drôme a interpellé les cinq individus, dont deux mineurs de 13 et 15 ans. Le plus jeune et deux de ses complices ont été appréhendés les premiers avant qu’ils ne donnent le nom du reste de l’équipe. L’identité du commanditaire reste cependant inconnue. Les voleurs ont réussi à s’introduire au sein du serveur de CDiscount et se sont servis de diverses données personnelles des clients pour faire divers achats à livrer dans la Drôme. Selon toujours Le Point, le montant de ces transactions atteindrait les 350.000 euros, mais l’enquête est toujours en cours. Rappelons que la plateforme de vente en ligne a déjà fait l’objet d’une mise en demeure par la CNIL en 2016 pour ce défaut de sécurisation des données clients, qui a ensuite été levée. À lire aussi : 5 actus digitales : 9 chefs d’entreprise sur 10 se montrent optimistes

La chaîne française TF1 est prête à débourser plus des 286,1 millions d’euros prévus lors de la « discussion exclusive » du lundi 11 décembre dernier, pour disposer d’une participation majoritaire au sein de la S.A Aufeminin. Actuellement, les 78,43% du capital du groupe d’édition numérique allemand sont encore entre les mains d’Axel Springer. En respectant les autorisations réglementaires françaises et autrichiennes, la transaction sera clôturée vers fin mars 2018. Marie-Laure Sauty de Chalon reste pour le moment à la tête d’Aufeminin. A noter que sur les quelques vingtaines de sociétés sous l’égide du groupe d’édition numérique, My Little Paris est la plus performante et la plus rentable. À lire aussi : Tribune : Oubliez Asimov et les Trois lois de la robotique, et faites gaffe à l’IA

Le 13 décembre dernier, le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi a annoncé la possibilité de portabilité des données personnelles d’une plateforme à une autre en France.  Le projet de loi présenté avec la garde des Sceaux Nicole Belloubet viserait à protéger plus les données personnelles et viendra remplacer la loi informatique et libertés en vigueur depuis 1978. Parmi les points importants de cette loi figure l’article 20 qui autorisera donc la portabilité des données. Un autre article permettra de remplacer le système de contrôle a priori par un autre a posteriori. Cette future loi donnera également plus de pouvoir à la CNIL. Et enfin, la majorité numérique sera fixée à 16 ans dès que cette loi sera effective, au plus tard le 25 mai 2018. À lire aussi : Microsoft n°1 et Amazon n°2, le classement des vendeurs de cloud est bouleversé