Culture Digitale : 1#Cryptokitties 2 #SFR 3 #Google 4 #Atos 5 #Youtubeurs 6 #Blockchain

Un nouveau jeu de 'collectibles' a été lancé le 28 novembre dernier par AxiomZen. Cryptokitties est la première application publique de la blockchain Ethereum. Le jeu consiste à collectionner des chatons virtuels. Au début, le joueur doit acheter ses spécimens pour ensuite les faire se reproduire entre eux ou bien avec ceux des autres adeptes. Ce ne sont pas de simples chatons virtuels, le concepteur a doté chacun d’eux d’un patrimoine génétique propre. Les achats se feront en Ethers, qui est la deuxième cryptomonnaie en cours après le bitcoin. AsiomZen touchera une part sur les ventes et la reproduction, ainsi que le prix d’achat initial des chatons. A travers Cryptokitties, les joueurs apprendront un peu plus ce qui constitue les bases de la blockchain. Ils découvriront la « digital scarcity », la « permanence » qui permet aux chatons d’exister même si AxiomZen viendrait à disparaître. Et enfin, le principe d’objet virtuel unique puisque chaque chaton est doté d’un patrimoine génétique unique. Depuis son lancement officiel, on compte déjà des milliers de joueurs. A noter que les chatons les plus chers peuvent se monnayer à 100.000 dollars. À lire aussi : 3 façons de débuter avec la blockchain

En juillet dernier, Michel Paulin, directeur général de SFR, et Michel Combes, celui d’Altice, annonçaient avec fierté leur projet de fibrer toute la France d’ici 2025. Un ambitieux plan qui visait à doter 100% des foyers français en très haut débit. Quelques mois plus tard, précisément ce 12 décembre, Régis Turrini, le Secrétaire Général de SFR, déclare publiquement que le grand plan est finalement abandonné, sous le coup d’« un changement de doctrine ». Parmi les principales raisons évoquées par le SFR, on retrouve la déroute boursière. En effet, l’annonce du grand projet n’a pas ameuté autant d’investisseurs que le groupe aurait souhaité avoir. Régis Turrini de déclarer « Peut-être que notre projet a été présenté de façon maladroite (…) Il a été mal perçu et nous n’avons pas su créer une ébullition pour susciter l’adhésion du plus grand nombre ». Si ce revirement est un mauvais coup pour le groupe, ses dirigeants ont cependant promis de respecter leurs engagements auprès des zones AMII. Régis Turrini a affirmé que « Notre priorité désormais, c’est d’améliorer nos offres et nos relations avec les collectivités locales ». À lire aussi : 6 actus digitales : SFR encore à l’amende, pour 40 M€

 Storyboard, Selfissimo et Scrubbies sont les nouvelles applications vidéo et photos en phase d’expérimentation de Google. Les deux premières seront disponibles pour Android et iOS tandis que la dernière sera uniquement dédiée au système iOS. Les bases de ces 'appsperiments' sont entre autres la reconnaissance d’objets, les algorithmes de stylisation, les techniques de codage et de décodage d’image, ainsi que la segmentation des  personnes. Pour Storyboard, il s’agit d’une appli qui permettra de muter en bandes dessinées de courte vidéo. Selfissimo proposera une façon amusante de prendre des selfies en noir et blanc. Quant à Scrubbies, lors d’une lecture vidéo, l’utilisateur pourra modifier la vitesse à sa guise. À lire aussi : Le Top 10 de Google Play Store est squatté par 6 apps Facebook

La rumeur sur un possible rachat de Gelmato s’est confirmée le 11 décembre dernier. Une OPA de 4,3 milliards d’euros a été proposée afin de remettre le fabricant français de cartes à puce sur les rails. En effet, le 1er décembre dernier, après plusieurs alertes auprès de ses actionnaires, Gelmato a déclaré être en difficulté financière et obligé de se délester d’au moins 10% de son personnel. Le licenciement de ces 288 personnes aurait pour objectif de faire économiser jusqu’à 50 millions d’euros à l’entreprise. Atos veut rassurer les actionnaires et leur garantit une prime de 42% sur le cours de Gelmato qui était à 32,45 euros le 11 décembre, contre 45,61 euros le 12 décembre. Atos a d’autre part déclaré vouloir garder tous les employés si le conseil d’administration de Gelmato lui donne un avis favorable. Ce dernier a jusqu’au 15 décembre pour donner sa réponse. À lire aussi : Atos a tenté de s’immiscer dans le rapprochement de Sopra et Steria

La liste des dix youtubeurs les mieux payés pour cette année 2017 a été dévoilée par le magazine Forbes. Si deux années de suite, Felix Kjellberg trônait en tête du classement, cette fois-ci, c’est Daniel Middleton qui caracole à la première marche du podium avec 16.5 millions de dollars de gain, un record. Avec  15.5 millions de dollars, on retrouve Evan Fond que l’on connait plus sous le pseudo de VanossGaming. Les deux premières places ont été raflées par des férus de jeux vidéo. Et sur la troisième marche, on retrouve les cinq amis qui ont créé la chaîne Dude Perfect, avec un gain de 14 millions de dollars. PewDiePie, ou Felix Kjellberg, a été relégué à la sixième place avec 12 millions de dollars, après Marc Fischbach et Logan Paul (12.5 millions de dollars chacun). Ce recul important dans le classement de PewDiePie s’explique par les vidéos contenant des images nazies et des références antisémites qui ont fait polémique en début d’année. Jake Paul, Smosh, Ryan ToysReviesw et Lilly Singh composent les derniers rangs du classement. À lire aussi : Profil du Français youtubeur (infographie)

Via une ordonnance du 8 décembre dernier, le gouvernement a autorisé l’inscription de certains titres fonciers dans les registres basés sur la blockchain. Inscrite pour le moment dans l’article L.211.3 du Code monétaire et financier, la disposition sera complète au début du mois de juillet 2018. L’objectif de cette ordonnance est de permettre la transmission et la représentation de divers titres financiers en modifiant la loi. Quelques articles de divers codes ont été amendés pour faciliter cette modification. Entre autres, l’article L3228-1 du Code du commerce sur l’exploitation d’un DLT et le transfert de propriété a été revu. Idem pour l’article L.211-4 du Code monétaire qui stipule que l’inscription au nom d’un fonds de placement dans un DLT est possible. L’article L.213-2 du même code a étendu le champ d’exploitation des DLT aux titres de créances négociables. Rappelons que la notion de DLT est utilisée en France depuis l’ordonnance du 28 avril 2016. À lire aussi : Quand la blockchain transforme l’industrie… l’exemple de la musique