Culture Digitale : 1 #numérisation 2 #Andromeda 3 #RéalitéMixte 4 #Bitcoin 5 #JohnMcAfee 6 #Kaspersky

Selon le baromètre Digital Gouv Ipos, près de 70% des citoyens français, norvégiens, britanniques et allemands pensent que la numérisation du service public devrait être une priorité. L’étude a été réalisée auprès de 4.000 citoyens âgés de 18 ans et plus. D’après les chiffres, la Norvège serait au top du classement, 75% des Norvégiens estiment que la transformation numérique est bien engagée dans le pays. La France serait en 2ème position, avec 66%, viendrait ensuite le Royaume-Uni, avec 64%. En revanche, le jugement serait moins positif en Allemagne, seuls 42% des Allemands pensent que le service public numérique est développé dans leur pays. Simplification et orientation vont de pair avec la transformation numérique. Pour 48% des Français, la mise en place d’un guichet numérique unique serait prioritaire. Dans les quatre pays, les citoyens pensent que le gouvernement souhaite faire avancer les choses. Particulièrement en France, où 46% sont persuadés qu’il y parviendra. Bien que les citoyens perçoivent les avantages de la transformation numérique, ils émettent toutefois des réserves. Certains craignent que ce processus rende l’accès plus difficile, voire impossible pour certaines personnes (72% à 82%) et d’autres posent le problème de l’adaptation des agents publics (62% des Britanniques et 85% des Allemands). À lire aussi : « GDPR, Propriété intellectuelle, Données… L’éclairage juridique », Expert Droit du Numérique, Ministre de l’Education

Lors de la Botconf, conférence internationale sur la lutte contre les botnets, Europol a annoncé le démantèlement d’un réseau d’ordinateurs infectés dénommé Andromeda. L’enquête aurait été menée par des autorités américaines et allemandes. Selon l’agence, des acteurs privés comme Microsoft et Eset se seraient associés à la démarche. Elle a également expliqué que les informations récoltées lors du démantèlement du botnet Avalanche seraient utilisées dans cette affaire. Il semblerait que les cybercriminels louent leurs services sur des marchés illégaux les permettant de diffuser des logiciels malveillants ainsi que des outils comme les keyloggers. Andromeda se serait alors répandu à l’aide d’un malware diffusé via divers vecteurs d’infection. Une fois installé, le maliciel désactivait le système de sécurité mis en place sur la machine. Pour affronter la menace, les autorités auraient utilisé la technique du « point d’eau » (sinkhole) afin d’identifier la taille du botnet et les PC infectés. Selon Microsoft, cette opération a permis de détecter plus de 2 millions d’adresses IP uniques. À lire aussi : Cybersécurité 2018 : swarm attack !

L’Hôpital Avicenne de Bobigny a accueilli l’une des premières interventions chirurgicales avec la plateforme de réalité mixte HoloPortal. Le Dr. Thomas Grégory, chef du service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’hôpital, a réalisé une opération de l’épaule pour une pose de prothèse via HoloLens de Microsoft. Durant l’intervention, il était en liaison Skype avec 3 autres chirurgiens qui l’accompagnaient. Crée par TeraRecon, éditeur de logiciel de visualisation médicale, et Vizua, une entreprise spécialisée dans le Cloud, HoloPortal se serait appuyé sur le CloudAzure de Microsoft. Laurent Schlosser, directeur de la division secteur public de la multinationale, a expliqué que le casque permettrait d’augmenter les capacités du chirurgien en lui donnant plus d’informations et une image 3D. Cette technologie serait également une porte ouverte à des collaborations internationales, mais surtout une aubaine pour les étudiants en médecine. Dernièrement, les expériences de réalité mixte en salle d’opération se seraient multipliées. Selon le Dr. Thomas Grégory, la prochaine étape serait d’instaurer un système qui coordonnera automatiquement l’imagerie. À lire aussi : L’impact de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle sur notre vie

Alors que les places financières projettent de créer une plateforme d’échange dédiée aux produits dérivés du bitcoin, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, qualifie la monnaie virtuelle d’« actif spéculatif ». Lors du forum financier franco-chinois, ce dernier n’a pas manqué d’exprimer son avis : « Ceux qui investissent en bitcoin le font totalement à leurs risques et périls ». L’envolée du cours de cette devise électronique ne ferait qu’augmenter les craintes d’une bulle spéculative. De son côté, la Fed américaine serait moins alarmée. Toutefois, elle émet quelques réserves. Randall Quarles, nouveau vice-président de la Réserve Fédérale en charge de la supervision financière, a déclaré que « des problèmes plus généraux de stabilité financière pourraient se poser si leur utilisation se généralise ». Selon lui, dans le cas d’une crise économique, le comportement du bitcoin reste une inconnue. À lire aussi : Face au Bitcoin et au cash, le Japon veut sa monnaie numérique : J-Coin

Après avoir dépassé le seuil des 10.000 dollars, le cours du bitcoin serait en pleine progression. John McAfee, fondateur de la société de cyber-sécurité qui porte son nom, et défenseur des principes de la cryptomonnaie, a affirmé dans un tweet que le bitcoin atteindrait 1 million de dollars à la fin 2020. Selon les prévisions des analystes, le bitcoin devrait être valorisé entre 14.000 et 40.000 dollars d’ici à la fin 2018. D’après les dernières nouvelles, les frères Winklevoss seraient devenus milliardaires grâce à la valorisation de la monnaie virtuelle. À lire aussi : Goldman Sachs a bien envie de flirter avec le Bitcoin

Selon Ian Levy, directeur technique du centre national de cybersécurité britannique (NCSC), le gouvernement devrait se méfier des produits russes. Pour lui, il faudrait s’interroger sur la gestion du risque posée par un antivirus, sachant que celui-ci est facile à détourner. Ian Levy voudrait dialoguer avec l’éditeur russe pour savoir si « un framework peut être développé ». Cependant, il laisse entendre que cela ne serait pas suffisant. D’après Ciaram Martin, directeur général de la cybersécurité du GCHQ, le gouvernement ne devrait pas utiliser des produits qui pourront facilement être exploités par les Russes. Bien que le Royaume-Uni se montre méfiant, le mélodrame dont Kaspersky a été victime ne semble pas faire écho en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande. Cependant, un porte-parole du cabinet du premier ministre australien a déclaré que l’affaire faisait l’objet d’un « dialogue continu avec ses partenaires des Five Eyes ». À lire aussi : Kaspersky banni des administrations américaines