Malgré l’explosion du cloud, 42% des applications et du stockage des données de l’entreprise se font encore dans des infrastructures traditionnelles sur site.
Le cloud, le SaaS, l’IoT, l’IA… le nuage a fait son trou face à l’informatique traditionnelle et supporte une partie des technologies émergentes. Et pourtant, derrière la médiatisation des IT de dernière génération qui font la part belle au cloud, se cache une réalité toute pragmatique : les infrastructures traditionnelles ont la vie dure, et les décideurs IT hésitent encore sur la meilleure stratégie à adopter !
Dans les faits, à la question « où placer des charges de travail », la réponse est dispersée :
- 42% des applications tournent sur des infrastructures traditionnelles sur site ;
- 23% tournent sur un cloud privé ;
- 22% tournent sur un cloud public.
Tout ce petit monde bouge, et continue de se développer. Certes le cloud public progresse à grande vitesse, mais ce sont toutes les infra quoi en réalité continuent de progresser, emportées par les nouvelles technos que nous avons écouées plus haut. C’est ainsi que dans les deux années à venir le rythme de progression des infra devrait être de :
- 57% pour le cloud public ;
- 51% pour le cloud privé ;
- 43% pour le SaaS ;
Pour les infrastructures traditionnelles sur site.
Paradoxe, attentes et les freins
C’est un double paradoxe… Alors que les attentes pour le cloud public semblent fortes, 66% des entreprises françaises déclarent avoir réduit leur usage du cloud public au cours des 12 derniers mois, et cela pour des raisons de sécurité. Mais pour les 18 à 24 prochains mois, 43% de ces mêmes entreprises prévoient d'utiliser davantage le mode SaaS !
Ces chiffres confirment l’attrait des entreprises pour les avantages du cloud public :
- 50% - disponibilité ;
- 44% - réduction des coûts ;
- 44 % - performance ;
mais dans le même temps c’est toujours la même crainte qui demeure :
- 32% - sécurité.
Source : Etude Evolution de PureStorage
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