Culture Digitale : 1 #Android #BlackFriday 3 #DayClick 4 #Smartphone 5 #Numérique 6 #Pentagone

Les chercheurs de MWR Labs ont alerté Google en juillet dernier sur l’existence de risque de sécurité sur les smartphones Android. En effet, des pirates peuvent facilement installer des applications malveillantes sur un téléphone via le service MediaProjection, disponible depuis la version 5.0 d’Android. L’utilisateur peut valider en toute innocence une alerte banale sur son smartphone, qui en réalité donne accès aux pirates à son écran et à son microphone. Ainsi, ce bug permettra aux personnes malveillantes d’enregistrer en cachette toutes les conversations et de faire une capture écran en douce. Google a rapidement publié un patch au mois d’août pour y remédier, mais pour le moment, il n’est accessible que pour Android 8.0. Selon de récentes statistiques, près de 78.7% des appareils sous Android en sont victimes. À lire aussi : Le premier malware DDoS connu sur Android attaque massivement

A l’approche des fêtes, la France connait aussi sa version du Black Friday et du Cyber Monday, tout comme pour les Etats-Unis. Ces concepts de ventes ont inspiré Amazon qui a réussi à les imposer en France. L’idée de base est la même : une grande journée de soldes en tout genre après la célébration du Thanksgiving, pour le Black Friday. C’est une occasion de faire ses courses de Noël en magasin ou en ligne à des prix très intéressants. Cependant, d’après les sondages d’Adobe, 34% des consommateurs français semblent ne pas être très adeptes de cette politique de vente. Pour eux, en dehors de ces deux jours de méga-vente, ils peuvent toujours profiter de diverses promotions proposées par les plus grandes marques tout au long de l’année. Amazon n’en démordra pas pour autant et compte bien reprendre son succès de l’année dernière. La boutique en ligne profitera de ces fêtes pour mettre en avant différentes gammes de ses produits (Kindle, Echo..). Carrefour pour sa part va étirer ses offres du Black Friday le 24 novembre jusqu’au Cyber Monday le 27 novembre. À lire aussi : Microsoft, Amazon et IA : accord contre nature ? Non, contre Google…

Ayant accueilli plus de 3.000 visiteurs l’année dernière, pour ce 21 novembre 2017, le Syntec numérique compte avoir le même succès, voire plus. Rendez-vous donc est donné à tous les adeptes de la nouvelle technologie, et ceux qui veulent en faire leur métier, au CentQuatre, à Paris dans le 19è. La journée du Day-Click est l’occasion de rencontrer les plus grandes firmes œuvrant dans le monde très évolutif de l’informatique. Durant le Job-Dating, plus de 200 entreprises vont proposer divers postes à pourvoir dans l’IT. Durant 6 minutes, chaque candidat passera un entretien avec les responsables de recrutement. Des contrats à long ou à court terme seront à l’affiche. Durant le Day-Click, des professionnels du métier partageront également les techniques pour réussir les entretiens de recrutement, ou pour organiser une levée de fonds. Ce sera également l’occasion de découvrir la navette électrique sans conducteur de Navya ou encore de s’initier au pilotage d’un drone avec Drone Indoor. À lire aussi : Les éditeurs français de logiciels se portent plutôt bien (Syntec Numérique)

Dans le top 10 des cadeaux high-tech de Noël publié par l’institut Gfk, le smartphone trône toujours à la première place. Il est suivi de près par les accessoires audio : les enceintes sans fil et les casques. Selon Michaël Mathieu, le directeur de la clientèle auprès de Gfk, la course au podium sera assez serrée entre le smartphone et les casques audio qui le talonnent de très près. L’année dernière, la tablette a occupé la troisième marche du podium. Mais pour 2017, elle va céder sa place aux enceintes sans fil, et elle est dépassée par les consoles de jeux de salon. Ces derniers grimpent petit à petit dans le classement grâce au lancement des nouveaux titres tels que Pokémon ou Mario Odyssey, et aussi l’arrivée de Xbox One X. Les drones, quant à eux, seront les nouveautés de cette année, toujours selon les prévisions de l’institut Gfk. À lire aussi : Etat des lieux de l’IA et du machine learning, marché, projets, investissements

Dans son rapport, intitulé "Digitalization and the American Workforce", le Metropolitan Policy Program de la Brookings Institution a comparé les scores numériques des hommes et des femmes. Il en est ressorti que la gent féminine dispose de plus solides compétences que les hommes dans le domaine. Cette étude a été menée sur "l'information sur les connaissances, les compétences, les outils et la technologie, l'éducation et la formation ; le contexte de travail ; et les activités professionnelles requises pour les emplois de haute technologie". Les femmes l’emportent avec un score de 48 contre 45 pour les hommes. Malgré cela, le taux d’emploi des femmes dans le numérique reste en dessous des 30% et encore moins au niveau des postes de direction et de management. À lire aussi : Gestion documentaire, affichage, RFID… comment initier votre transformation numérique ?

UpGard a révélé tout récemment que trois bases de données du ministère de la Défense américain ont été ouvertes au public durant des mois et même des années. D’après ce qu’a découvert cette société de sécurité, cet accès a été possible grâce à la configuration des services de stockage AWS S3 (Simple Storage Service) qui hébergeaient les trois dépôts de données. N’importe quel utilisateur d’Amazon partout dans le monde pouvait y entrer librement via un compte gratuit. Des milliards de contenus web appartenant au Pentagone pouvaient donc être téléchargés par n’importe qui. Les raisons de ce libre accès n’ont pas encore dévoilé, et les données disponibles ne concernaient pas seulement le gouvernement américain, mais aussi des individus lambda. Dans le rapport d’UpGard, il a été mentionné que la gestion des données a été confiée à VendorX, une société privée, qui n’existe plus aujourd’hui. Cette fuite de données pourrait donc jeter du discrédit sur la compétence des boîtes privées à gérer des informations confidentielles. Notons cependant qu’AWS utilise le mode privé par défaut pour son service de stockage. Aussi, cette exposition d’informations reste un mystère. À lire aussi : La cyber-guerre rejoint officiellement l’arsenal du Pentagone