1Waymo mise de plus en plus sur la voiture 100% autonome
Lors d’une visite d’usine effectuée en présence de Reuters, John Krafcik, le CEO de Waymo, a joué cartes sur table sur les raisons pour lesquelles sa firme abandonne l’autonomie partielle. Les humains sont qualifiés de dangereux, et les tests réels qu’ils ont réalisés sur les autoroutes renforcent leur appréhension. En effet, certains conducteurs ont été surpris en pleine sieste ou en train de se maquiller ou de jouer avec leur Smartphone au moment où le signal sonore pour reprendre le volant a retenti. Ce manque de concentration a donc convaincu Waymo de créer des voitures 100% autonomes. Une décision déjà évoquée en 2013 après les tests effectués avec les employés de Google. Les autres constructeurs tels que Renault préfèrent se lancer le défi de trouver une solution à ce problème et n’abandonnent pas l’idée d’une autonomie partielle.
À lire aussi : Innovation : la voiture autonome est la vedette du CES 2017
2Google Fast Pair ou l’appairage Bluetooth en plus rapide
Si d’habitude on suit un processus assez long pour appairer deux objets connectés en Bluetooth, avec Fast Pair de Google, tout pourra se faire en un simple clic. Plus besoin de se perdre dans les paramétrages, il suffit que le Smartphone soit sous Android v6 au moins et dispose d’un Google Play Services v11.7 et plus. Pour l’objet connecté, il est nécessaire qu’il soit compatible avec Fast Pair comme les casques Google Pixel Buds ou les Libratone Q Adapt On-Ear et bientôt les casques Voyager 8200 de Plantronics. Quand le Bluetooth est lancé, l’utilisateur reçoit presque immédiatement une notification et il appuie juste dessus.
À lire aussi : L’IA de Google veut réduire de 10% la consommation énergétique britannique
3Facebook, Instagram, Twitter, Google … contaminés par les trolls russes
Comme l’influence de la propagande russe sur celle des américains n’est plus à contredire, il est évident que son impact a probablement été plus qu’important. Selon les chiffres donnés par les géants du web confrontés au Congrès américain, il apparaît que les trolls russes ont été très actifs. Rien que pour Facebook, au début du mois d’octobre, on annonçait que plus de 10 millions de membres ont reçu des messages du Kremlin via les articles sponsorisés. The Wall Street Journal estime plutôt que 80.000 contenus russes auraient touché plus de 126 millions d’utilisateurs de Facebook. Sur Instagram, on compterait 20 millions d’abonnés qui ont eu accès à 120.000 publications. Ce qui donne un total de 150 millions de personnes touchées sur les deux réseaux sociaux. Selon Business Insider, Twitter en a également fait les frais avec 36.746 comptes, au lieu des 200 évoqués en septembre, qui ont reçu plus de 1,4 million de contenus automatiques. Ces derniers auraient engendré plus de 288 millions d’impressions auprès des utilisateurs. Google également a partagé ses chiffres avec 18 chaînes Youtube liées à la Russie dont 1.108 vidéos qui ont récolté plus de 309.000 vues durant les 18 mois précédents les élections américaines.
À lire aussi : Les enseignements de Donald Trump sur les réseaux sociaux
4Byhours : des chambres d’hôtel disponibles à l’heure 24h sur 24h
Byhours est une plateforme en ligne créée en mars 2012 à Barcelone par Guillermo Gaspart, qui s’est associé à Christian Rodriguez et Christian Picard. Pour se distinguer de la concurrence, la startup a décidé depuis ses cinq ans d’existence de répondre au maximum aux demandes des clients. Il s’agit de pouvoir réserver une chambre à l’heure à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Des forfaits de 3, 6 à 12 heures sont proposés. L’objectif est de rentabiliser les laps de temps vacants dans les hôtels. En effet, en journée, les chiffres rapportent une occupation de 25% contrairement à 65% la nuit. La politique de Byhours est donc de louer plusieurs fois une même chambre en 24h. Cette technique permet à la plateforme de se distinguer de DayUse et de Between9and5.com qui proposent uniquement des réservations en journée. Et également d’augmenter jusqu’à 20% le Revenue per Available Room (RevPar). Les hôtels partenaires de Byhours affichent déjà une augmentation de 30% des réservations annuelles. Les premières cibles de la startup sont les voyageurs business qui constituent 50% de la clientèle hôtelière. 30% représentent les séjours « lifestyle » et les 20% restants se composent de « local experiences »...
À lire aussi : Huit experts marketing nous dévoilent leurs J’aime/j’aime pas
5iOS 11.1 déjà piraté
A peine sorti des box, iOS 11.1 a déjà été piraté par les hackers lors du Mobile Pwn20wn 2017. L’opération a été effectuée sur un iPhone 7 via la connexion Wi-Fi, ainsi qu'un navigateur web Safari. Les experts en sécurité de Tencent Keen Security ont exécuté un code arbitraire à distance sur l’iPhone 7 grâce à la connexion W-Fi. Ils ont utilisé quatre failles de sécurité d’Apple pour introduire facilement le code malveillant qui ne disparaît pas même après redémarrage du système. Cette équipe ne s’est pas contentée du Wi-Fi, elle a fait coup double en piratant toujours le même système via une faille du navigateur Safari. Lors de ce meeting, Samsung Galaxy 8 et Huawei Mate9 Pro ont aussi fait les frais de ces hackers. Ces derniers ont touché 350.000 dollars pour leur prestation.
À lire aussi : La cyberguerre est déclarée…
6Apple ne veut plus de Qualcomm dans ses futurs iPhone
En contentieux depuis quelques mois avec Qualcomm, les dirigeants d’Apple ont décidé de mettre fin à leur collaboration. Les experts de la firme sont en pleine conception de modèles qui n’intègreront désormais que les modems Intel et MediaTek afin de faire disparaître les puces Qualcomm. Le désaccord entre les deux firmes reposerait sur le refus de Qualcomm de communiquer à Apple le logiciel pour tester les puces, selon The Wall Street Journal. Toutefois, la collaboration n’est pas totalement révolue, Apple se réserve tout de même la possibilité de renouer avec son fournisseur s’ils arrivent à s’entendre. Rappelons que pour 2016, les commandes d’Apple représentaient près de 20% du chiffre d’affaires de Qualcomm, soit 3,2 milliards de dollars. Pour 2017, les ventes ne représenteraient plus que 2,1 milliards de dollars, tout juste 13%. Malgré ce conflit, aucune des parties ne pourra en tirer profit : l’une perdra un de ses plus grands clients tandis que l’autre ne pourra plus profiter du savoir-faire de son fournisseur sur les puces réseaux.
À lire aussi : La facilité de gestion des équipements Apple facilite également leur adoption 
