1Kaspersky interdit aux USA

L’antivirus de l’éditeur russe Kaspersky est actuellement source de polémiques aux USA. En effet, après la méfiance de la CIA, NSA et d’autres agences, c’est au tour du FBI de soupçonner Kaspersky Lab d’espionnage et d’être en alliance avec le Kremlin. Au début de juillet, des sénateurs de la Commission des armées suggèrent la prohibition des solutions Kasperky dans les contrats militaires. Les recommandations sont suivies d’une demande générale pour les entreprises privées, surtout dans le secteur de l’énergie et du nucléaire. La raison invoquée est qu’il y a "une menace pour la sécurité nationale". Kaspersky a contesté le fait d’avoir un lien avec le gouvernement russe. Il propose même, pour le Congrès des États-Unis en juillet, d’accéder au code source de son antivirus pour démontrer la fiabilité et l’absence backdoor ou de malware dans ses produits.
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2Elon Musk et Future ok Life Institute donne une alerte internationale contre les robots tueurs

Des experts dans l’intelligence artificielle issus de 116 organisations de 24 pays du monde alertent contre les risques de propagation des armes létales autonomes surnommés les "robots tueurs". Tombées entre de mauvaises mains, ces armes développées par une douzaine de pays, comme les États-Unis, la Chine, Israël, la Corée du Sud, la Russie et la Grande-Bretagne, sont potentiellement destructrices. Inquiétés, Future of Life Institute et d’Elon Musk alertent l’ONU par une lettre publiée à l’occasion de la conférence IJCAI à Melbourne. Parmi les signataires figurent des experts français et des géants de l’intelligence artificielle comme Demis Hassabis, cofondateur et CEO de DeepMind, Esben Østergaard ou Yoshua Bengio. Objectif prioritaire: interdiction des armes autonomes destructeurs.
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3Redis Labs : 44 millions de Dollars pour renforcer sa visibilité

Redis Labs, une société ayant bâti son modèle économique sur une édition premium de la base de données clé/valeur Open Source a fait une levée de fonds de 44 M$. Avec cette somme, le tour de table gagné par la société depuis sa création s’élève à 86 M$. Selon Gartner dans son Magic Quadrant, Redis Labs manque de visibilité et a été notamment évalué que sur 3% de taux d’utilisation. En outre, cette levée de fonds va donc servir à accélérer sa pénétration sur le marché et à optimiser son écosystème de partenaires. Actuellement, la société est placée parmi les challengers avec DataStax, InterSystems, EnterpriseDB, MongoDB et MarkLogic contre les leaders Microsoft, Oracle, SAP, AWS et IBM.
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4Oracle Database : un nouveau cycle de release en vue

Oracle a décidé de modifier la version de sa base sur un rythme annuel. La prochaine version sera donc Oracle Database 18 au lieu de 12.2.0.2 comme à son habitude, et Oracle Database 19 contre 12.2.0.3 en 2019, etc. Ce changement est bénéfique pour les utilisateurs sans qu’ils attendent d’autres mises à jour pour profiter de nouvelles fonctions. La version 12.1.0.2 (Oracle Database 12c) embarque par exemple les fonctionnalités Oracle Database In-Memory. Quoi qu’il en soit, chaque release est sujet à des bugs, même après des mises à jour. On attend d’Oracle le déploiement de versions plus stables et fonctionnelles chez la plupart de ses clients.
C’est reparti pour un nouveau #cycle de release chez #Oracle Click to Tweet
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5Google Map et Blablacar collaborent sur une appli de covoiturage

Google Map continue de s’étendre après le train, le vélo ou la marche à pied grâce au concept de covoiturage. Ce système de transport multimodal arrive désormais sur l’appli de navigation Google qui propose ainsi les trajets Blablacar. Si vous disposez déjà d’une application de covoiturage sur votre smartphone, vous aurez facilement le trajet et le tarif estimatif de votre destination. Sinon, vous serez redirigé vers la page de téléchargement de l’appli sur Google Play ou l’AppStore (pour Android et iOS). Selon Philippe Cayrol chez Blablacar, le service sera d’une ampleur mondiale et touchera 9 pays d’ici quelques mois. Google de son côté touchera une commission pour chaque réservation. À noter que Uber détenant le monopole français a désormais de la concurrence depuis ses deux ans d’activité en France.
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6Les commentaires GIF : nouveau style de conversation en vogue

Depuis sa création le 15 juin 1987, le Graphics Interchange Format gagne en croissance. Selon les statistiques de Facebook, près de 13 milliards de ce format ont été envoyés sur Messenger cette année, soit 25000 par minutes. Depuis le 30ème anniversaire de ce format, les utilisateurs de Facebook pouvaient répondre en commentaire avec un GIF. Si auparavant, il fallait saisir l’URL de l’image GIF dans les commentaires, Facebook a mis en place depuis 3 mois un bouton dédié afin de faciliter la manipulation. AccorHotels.com suit le chemin et a lancé "The Feelings", des GIF imaginés et réalisés par l’agence WNP 909. Ces GIF sont axés dans l’univers hôtelier et destinés à se rapprocher des internautes sur Facebook et Twitter. TechCrunch a déclaré en fin juillet que Giphy allait lancer des GIF sponsorisés après son succès. Collaborant avec plusieurs réseaux sociaux, ce moteur de recherche monétise désormais ses contenus.
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7 iPhone : nouveau style de navigation d’appli à appli

La disparition du bouton d'accueil sur l'iPhone 8 contraint Apple à réviser la façon dont on bascule d'une application à une autre. La dernière version bêta d'iOS 11 comporte une innovation pour changer d’application. Il suffit d’effectuer un balayage de bas vers le haut de l’écran pour afficher l'écran de veille, puis effectuer un balayage de la droite vers la gauche. Une première tentative a été faite sous iOS 10 avec 3D Touch, mais s’est révélé peu pratique. Cette fois, Apple veut faire simple, mais vu que iOS 11 est encore en développement, rien est encore sur. Il faudra donc attendre l'automne pour voir le résultat définitif.
#Apple : une manipulation plus simple pour l'#iPhone 8 Click to Tweet
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8Le chiffrement du génome pour sécuriser les données ADN

Une nouvelle technique utilisant le chiffrement du génome pour dissimuler les informations ADN a été développée par une équipe de Stanford. Cette pratique permet aux chercheurs et aux scientifiques de détecter des mutations clés d’une maladie sans révéler la séquence génomique complète d'un individu. C’est aussi un moyen de protéger la confidentialité des informations génomiques qui peuvent porter atteinte à la vie privée des gens. En pratique, l'individu chiffre son propre génome à l’aide d’un algorithme sur son smartphone ou son ordinateur avant de l’envoyer à un prestataire. Ainsi, le destinataire n'accède qu'aux données adéquates à son travail et non pas à l'intégralité des informations génomiques selon Gill Bejerano, professeur associé à Stanford. Les chercheurs ont fait de grands travaux : identification des mutations génétiques chez les patients souffrant de pathologies rares ou comparaison d’ADN de bébé et de ses parents pour détecter les causes des maladies génétiques. Seuls 3% des informations d’ADN sont connus par les chercheurs. Par ailleurs, cette technique pourrait être exploitée sur d’autres contextes car Microsoft déclare récemment être capable de stocker de la donnée dans l’ADN. De plus, il a récemment été prouvé que de l'ADN synthétique pouvait être créé pour contenir des logiciels malveillants. Des sujets à suivre.
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