Le futur Président des Etats-Unis détient le secret de la sécurité informatique : revenir au papier et aux messagers.
« Aucun ordinateur n’est sûr ! ». Difficile de contredire Donald Trump sur ce plan, et d’ailleurs il est probable qu’aucun expert en sécurité ni éditeur de solutions de cybersécurité ne se risquera à le contredire.
Mais le futur Président des Etats-Unis va plus loin. Devant un parterre de journalistes qui l’accompagnaient lors de ses vacances en Floride, il a fait mieux que lancer un avertissement, il a donné sa recette secrète contre les risques de piratage et pour atteindre le plus haut niveau de cybersécurité : « Si vous avez quelque chose de vraiment important, écrivez-le et faites-le livrer par un messager ».
Parole d’expert…
Cette idée peut faire sourire, mais attention, elle émane d’un expert. « Je sais beaucoup de chose sur le piratage », a affirmé Donald Trump. Sans que l’on sache d’où lui vient cette expertise auto-proclamée… Une déclaration également destinée à faire écho à sa réaction aux affirmations de Barack Obama sur l’intervention des hackers russes lors des élections américaines et sur l’expulsion de diplomates russes.
Pour résumer, Donald Trump partage ses conseils sur la gestion des risques de sécurité des données, et suggère de revenir sur le bon vieux papier. Sa proposition n’est pas inintéressante, elle pourrait relancer la filière papier en Amérique du Nord, accélérer la destruction des forêts qui ont survécu à la sur-exploitation minière, et surtout créer des emplois, des millions d’emplois de messagers pour remplacer les milliards de mails et autres SMS menacés par des hackers.
Oublions l’appel aux hackers russes
Cela ne fera cependant pas oublier que le vainqueur d’Hilary Clinton avait encouragé ces mêmes hackers russes, aujourd’hui pointés par le FBI, à pirater les messageries de la candidate démocrate. Donald Trump s’est montré dédaigneux des allégations portées par l’administration Obama !
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Un sujet brulant sur lequel le futur Président entend passer très vite… « Je pense que nous devons reprendre le cours de notre vie », a-t-il déclaré en mettant fin au débat sur lequel les journalistes ont essayé de l’embarquer.
