Thierry Cruanes et Benoît Dageville sont les créateurs de Snowflake, une startup californienne qui propose un entrepôt de données « as a service ». Cette startup veut changer la donne et entend permettre à toutes les entreprises, même de tailles modestes, de profiter d’un data warehouse en mode cloud. Pour rappel, ce type de service était uniquement réservé aux grandes sociétés auparavant. Grâce à cette mise à jour, Snowflake compte aujourd’hui plus de 1200 clients, soit une progression de 300% en 2017. Créée en 2012, Snowflake a amassé près de 473 millions de dollars, avec une valorisation hissée à 1.5 milliard de dollars.

Les fondateurs de Snowflake ont été boostés par l’arrivée d’Hadoop et surtout son service de distribution massive de données. Selon Thierry Cruanes « Hadoop offrait la capacité d'ingérer de très forts volumes de données à des tarifs très bas comparé aux plateformes d'Oracle et Teradata ». C’est ainsi que les deux hommes, Cruanes et Dageville, se sont concertés pour mettre en place une plateforme analytique nativement cloud. Thierry Cruanes souligne que « Jusqu'alors, les entrepôts de données étaient l'apanage de l'informatique. Pour accéder à ces bunkers, les départements métier devaient montrer patte blanche alors que ce sont eux qui apportent de la valeur à la donnée ».

Snowflake est pour l’instant hébergée sur Amazon Web Services pour trois zones AWS aux USA, une en Australie et deux en Europe. Mais la plateforme n’entend pas en rester là et vise les autres clouds comme Microsoft Azure, ou encore Google Cloud Plateform. Snowflake est en pleine expansion aujourd’hui, et cela grâce aux levées de fonds. Elle est présente à Londres, Amsterdam, Munich et bientôt en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord. La plateforme compte dans le monde un effectif de 350 personnes. Sont parmi les fonds prestigieux qui soutiennent Snowflake : Sequoia Capital, Madrona Ventures ou Redpoint Ventures

#Snowflake : des français derrière la #startup californienne Click to Tweet
À lire aussi Les relations entre startups et grands groupes s’améliorent