Une étude mondiale de Capgemini révèle que 3 clients sur 4 augmenteraient leurs dépenses et seraient plus disposés à essayer de nouvelles offres en échange de livraisons en ligne satisfaisantes. Pourtant, seulement 1 % des clients est prêt à couvrir le coût total de la livraison.

Dans son étude, l'Institut de recherche Capgemini a mis en évidence la nécessité pour les détaillants d'investir dans la livraison du "dernier kilomètre" afin de générer de nouvelles sources de revenus.

L'étude a sondé plus de 2 870 consommateurs et plus de 500 dirigeants de la chaîne d'approvisionnement, entrepreneurs et chefs de file de l'industrie.

Le rapport révèle que 97 % des organisations estiment que les modèles actuels de livraison du dernier kilomètre ne sont pas viables, pour une mise en œuvre à grande échelle sur tous les sites et que les coûts d'expédition gratuits ne peuvent être maintenus que si les coûts de livraison sont réduits par l'automatisation.

Livraisons, la partie la plus coûteuse de la chaîne d’approvisionnement

En comparant et en mettant en contraste les attitudes des détaillants et des clients, le rapport a permis de dégager les tendances suivantes :

  • À l'heure actuelle, les organisations ne facturent aux clients que 80% du coût total de livraison, et les livraisons sont maintenant la partie la plus coûteuse de la chaîne d'approvisionnement. Le rapport révèle que 97% des organisations estiment que les modèles actuels de livraison du dernier kilomètre ne sont pas viables pour une mise en œuvre à grande échelle. En tant que tels, ils doivent être considérés comme un investissement clé pour 2019, un pour cent seulement des clients étant prêts à absorber le coût total engagé pour les livraisons du dernier kilomètre.
  • Bien que les faibles coûts de livraison soient la priorité absolue pour la moitié de tous les clients, seulement 30 % des organisations considèrent qu'il s'agit d'une priorité absolue pour elles-mêmes. De même, près des trois quarts (73 %) des consommateurs ont indiqué qu'il était plus important de disposer de créneaux horaires pratiques que de recevoir rapidement les livraisons, mais seulement 19 % des entreprises considèrent cette capacité comme une priorité.
  • Le rapport a toutefois constaté que les clients sont ouverts à l'idée d'expérimenter des options de livraison de type « crowdsourcées » : pour un incitatif (le plus populaire étant d'ordre pécuniaire), 55 % étaient prêts à livrer les produits aux voisins dans leur voisinage, et 64 % étaient indifférents si la livraison était effectuée chez un vendeur au détail, un particulier ou un transporteur tiers. En fait, 79 % des clients sont prêts à livrer les produits à un prix inférieur au coût actuel engagé par les détaillants pour les livrer eux-mêmes.