« Le Bitcoin ne peut pas être facilement introduit en Iran, et ne peut ainsi donc pas avoir un impact sur l’économie ». C’est ce qu’a déclaré l’économiste iranien, Morteza Imani-Rad, lors d’une entrevue avec les représentants du site Young Journalists Club. Interrogé sur la place que pourrait avoir le Bitcoin dans l’économie de l’Iran, il a souligné que « cette monnaie n’était pas légale en Iran, et que les transactions Bitcoin ne sont ni légales ni officielles, alors ne nous attendons pas à ce qu’elles aient le moindre effet sur l’économie iranienne. »

Or, le ministre adjoint de la technologie de l’information, Amir Hossein Davaee, a affirmé durant un entretien avec le journal Shargh que « Le ministère des communications et de la technologie de l'information a déjà conduit un certain nombre d'études, dans le cadre de ses efforts pour préparer l'infrastructure à l'utilisation du Bitcoin dans le pays. » Ce qui confirme les faits qu’actuellement, le gouvernement iranien est en phase de préparation d’une infrastructure qui permettrait l’utilisation de la cryptomonnaie.

Ce représentant du gouvernement iranien a déclaré entre autres que le Bitcoin ne pourrait qu’apporter divers avantages à l’Iran. Deux grands aspects de cette monnaie virtuelle sont mis en avant : l’un lié à l’économie et l’autre aux infrastructures du pays. Si l’Iran avait déclaré avant que les transactions avec les Bitcoin n’étaient pas légales, le gouvernement semble avoir mûrement réfléchi à la question. Il compte désormais mettre en place un cadre légal pour réguler les échanges.

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