Deux candidats démocrates à la présidentielle Américaine de 2020 s’écharpent sur la question du rôle des robots dans la destruction des emplois dans le pays. Il s’agit de Bill de Blasio, actuellement maire de New York, et Andrew Yang. Ce dernier soutient la création d’un revenu universel (UBI) pour contrecarrer les effets de l’automatisation, tandis que Bill de Blasio propose la création d’une taxe spéciale sur les robots via la création d’une agence dédiée, le FAWPA. Il émet aussi des réserves quant à l’efficacité de l’UBI prôné par son rival. Il estime, en effet, que celui-ci ne pourra remplacer les programmes sociaux actuels, en plus de ne pas pouvoir se substituer à la valeur d’un emploi. À la place, de Blasio propose de supprimer les avantages fiscaux accordés aux entreprises qui soutiennent l’automatisation. Ces dernières devront, selon ses dires, payer plus d’impôts sur les salaires, lesquelles seront ensuite allouées à la création d’emplois dans la santé et l’énergie verte. Il veut aussi mettre en place un nouveau processus de délivrance de permis à l’encontre des sociétés qui voudraient étendre leur robotisation.

Outre Bill de Blasio, plusieurs personnalités connues ont déjà exprimé leur assentiment vis-à-vis de la taxe sur les robots sans, toutefois, donner suite. Parmi celles-ci, on peut citer Bill Gates en 2017. D’autres candidats démocrates à la présidentielle ont, par ailleurs, déclaré vouloir protéger les travailleurs américains contre l’automatisation. C’est le cas du sénateur Bernie Sanders qui propose une solution sous forme de garantie emploi. Il a également critiqué l’UBI d’Andrew Yang dans les mêmes termes que ceux de Bill de Blasio. Néanmoins, le maire de New York entend abandonner la course à la présidence s’il ne se qualifie pas pour les prochains débats du parti démocrate.

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