L’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi est phénoménal selon une étude réalisée par IBM. En effet, plus de 120 millions de salariés auront besoin d’être requalifiés à cause de l’utilisation des robots et de l'IA dans le cadre professionnel. La Chine figure en première place avec 50,3 millions de travailleurs, suivie par les États-Unis avec 11,5 millions, le Brésil avec 7,2 millions. Le top 5 des pays les plus concernés est complété par le Japon et l’Allemagne avec respectivement 4,9 et 2,9 millions de travailleurs. Le développement de l’IA sera aussi créateur de nouveaux emplois. Néanmoins, un défi de taille attend les entreprises face à cette nécessité de requalification, surtout que la formation demande plus de temps aujourd’hui qu’auparavant.

En 2014, le temps nécessaire pour combler un déficit de compétence était de trois jours, contre 36 actuellement. Selon les entreprises, cet allongement s’explique par le fait que certaines capacités mettent plus de temps à se développer. C’est surtout le cas des compétences dites générales, comme le travail en équipe, la communication, l’éthique, la créativité, etc. Pour ces dernières, le délai d’apprentissage demandé est le même que celui pour évoluer vers une maîtrise technique de haut niveau. Pourtant, ce sont les compétences les plus recherchées par les employeurs à l’heure actuelle. Mais elles sont aussi les plus rares. Dans le but de résorber la perte de temps pour la requalification, certaines entreprises seront amenées à trouver des talents dans d’autres pays.

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