Renversant la tendance baissière, le marché du sourcing en zone EMEA a enregistré au second trimestre 2018 une progression de 23 %, pour atteindre 4,6 milliards d’euros.

Si le contexte économique et politique demeure fragile, en partie focalisé en Europe sur le Brexit, les entreprises sont confrontées à l’évolution des technologies et à la nécessité de gagner en agilité. Elles doivent cependant moderniser, voire construire leur infrastructure numérique, ce qui a permis d’inverser la tendance au second trimestre 2018 sur le marché EMEA du sourcing.

Le sourcing au niveau mondial

Au nouveau mondial, avec 472 contrats de plus de 4 millions de dollars signés, le marché global du sourcing a progressé de 31 %, à 12,4 milliards de dollars.

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On  notera également la forte progression du sourcing ‘as-a-Service’, de 51 %, avec un  réalisé de 5,4 milliards de dollars, contre 7,08 milliards de dollars sur le sourcing traditionnel, en progression de 19 %. Les secteurs des services aux entreprises, des services financiers et des télécoms et médias ont tous déclaré des hausses de valeur annuelle des contrats as-a-service supérieurs à 50 %.

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Le sourcing en Europe et EMEA

Sur la seule zone EMEA, le marché du sourcing a progressé de 23 %, également emmené par le sourcing ‘as-a-Service’, qui progresse plus rapidement encore de 56 %.

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La France, contrats en baisse mais valeur en hausse

Comme le constate le rapport, la valeur annuelle des contrats de sourcing traditionnel en France a progressé de 58 % par rapport au trimestre précédent, malgré une forte chute du nombre de contrats signés. Au premier semestre, la France a enregistré une baisse du nombre de contrats et de la valeur annuelle des contrats, les deux d’environ 25 % en glissement annuel.

La Grande-Bretagne, l’effet Brexit

Avec l’effet Brexit, on notera le comportement en recul du marché britannique. La valeur annuelle des contrats de sourcing au second trimestre au Royaume-Uni a progressé de 11 % en glissement annuel. Malgré cette hausse, la valeur annuelle des contrats avait chuté de plus de 50 % au premier semestre comparée aux résultats exceptionnellement forts de 2017. Le nombre des passations de contrats au Royaume-Uni est demeuré stable à 112 ,mais sans les très gros contrats qui avaient tiré le marché vers le haut au premier semestre 2017.

Source : Rapport sur l’industrie EMEA ISG Index publié par Information Services Group (ISG)

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