Le World Economic Forum (WEF) et Mc Kinsey ont mené conjointement une étude sur l’Industrie 4.0. Ses principales conclusions sont présentées dans un Livre Blanc « intitulé “Beacons of Technology and Innovation in Manufacturing”.

Présentée comme la 4e révolution industrielle, après la mécanisation, la production de masse au 19e siècle et l’automatisation de la production au 20e siècle, elle se caractérise par l’intégration des technologies numériques dans les processus de fabrication.

L’usine connectée permettra-t-elle de rebattre les cartes de la mondialisation ? C’est l’avis de nombreux experts. Cette idée n’est pas récente puisqu’en 2013, le gouvernement français avait lancé ses 34 plans de reconquête industrielle. L’usine du futur y était décrite comme un moyen de relancer l’industrie française.

Cinq ans plus tard, où en sommes-nous ? En France, l’étude du World Economic Forum (WEF) et de Mc Kinsey met en avant une seule usine dans l’Hexagone, celle de Schneider Electric à Vaudreuil.

Selon cette étude, il y aurait quinze “lighthouses” dans le monde ! Ce sont les références pour imaginer et construire l’industrie de demain. Le paradigme serait de réaliser un “best process” pour obtenir un “best customised & manufactured” !

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Pour le WEF, ces “lighthouses” présentent le potentiel de générer une nouvelle valeur économique, grâce à l’amélioration de l’ensemble du spectre d’activités : productivité et efficacité des ressources, agilité et réactivité, rapidité d’exécution.

Pour relever ces défis, ces modèles d’Usine 4.0 s’appuient sur trois tendances technologiques majeures de la quatrième révolution industrielle : la connectivité, l’intelligence artificielle et l’automatisation flexible.

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Cette étude montre aussi que l’innovation est pertinente dans toutes les zones géographiques et dans tous les secteurs d’activité, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à des industries de transformation aux fabricants de pointe qui répondent à des besoins spécialisés.

Enfin, contrairement à des préoccupations largement répandues au sujet des salariés, ces “usines phares” ne fonctionnement pas sans équipes. Un rapport McKinsey indique que moins de 5 % des activités peuvent être automatisées à 100 %.

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Source : www3.weforum.org