La conformité aux réglementations sur la confidentialité des données est la principale préoccupation des organismes de santé. À l’opposé, les entreprises de services financiers estiment que l'amélioration des pratiques de collaboration en matière de données augmenterait les revenus de 20 %.

L’exploitation des données est au cœur des préoccupations de toutes les entreprises. Mais l’enquête de TripleBlind montre qu’il y a une grande différence dans la finalité entre les secteurs de la santé et financiers.

TripleBlind (une entreprise américaine spécialisée dans la confidentialité des données) a interrogé plus de 150 responsables des données et autres cadres en charge de la gestion des données dans des organisations de soins de santé (hôpitaux, fabricants de produits pharmaceutiques, compagnies d'assurance maladie) et de services financiers ayant un chiffre d'affaires annuel d'au moins 50 millions de dollars et comptant au moins 250 employés.

L'élimination des obstacles à la collaboration et à l'analyse des données peut donner à une entreprise une longueur d'avance sur la concurrence. Y compris pour le secteur de la santé (mais cette enquête ne concerne que les États-Unis) !

Ainsi, 94 % des directeurs de la protection des données des organismes de santé et des sociétés de services financiers ont déclaré que le déploiement d'une technologie de protection de la confidentialité des données qui applique les réglementations existantes en matière de confidentialité des données entraînerait une augmentation des revenus de leur organisation.

Plus d’un tiers (37 %) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles estimaient qu'une collaboration améliorée augmenterait les revenus de 20 %. En outre, 46 % ont déclaré qu'une collaboration accrue en matière de données donnerait à leur organisation un avantage concurrentiel sur les autres organisations.

Cependant, 64 % des personnes interrogées craignent que les employés des organisations avec lesquelles elles collaborent utilisent les données d'une manière non autorisée par les accords juridiques signés.

Une forte majorité (86 %) des compagnies d'assurance santé craignent que les organisations utilisatrices de données ne le utilisent sans respecter les réglementations sur la confidentialité des données. À titre d’exemple, la moitié des employés du secteur public ont le sentiment de contourner les politiques de sécurité de leur organisation.

Les compagnies d'assurance maladie sont très préoccupées par cette question (86 %), de même que 71 % des hôpitaux et 50 % des systèmes de santé. D’ailleurs, les entreprises sont incapables de préciser le volume impacté en cas de fuite.

De leur côté, les entreprises de services financiers(banques, courtiers et émetteurs de cartes de crédit) déclarent que des pratiques améliorées de collaboration des données incluraient des revenus allant jusqu'à 20 %, tandis que 59 % des dirigeants des banques ont eu la même réponse.

La moitié des courtiers, 47 % des banques et 44 % des émetteurs de cartes de crédit interrogés pensent qu'un meilleur partage des données créerait un avantage concurrentiel pour leur organisation.