Voici la quatrième et dernière partie de notre exceptionnel avis d'expert sur « La Cyber-menace est-elle la nouvelle arme de la diplomatie ? », avec l'évocation des conséquences d'une cyber-guerre mondiale avant de conclure.

La dépendance face aux solutions déployées

Avec la fuite d'une partie des outils de hacking de la NSA dans le monde du cyber-crime (en Russie), le risque est nettement plus important pour les autres pays et leurs sociétés qui sont dépendantes de solutions mondialement déployées. Alors qu'on découvre, grâce à Edward Snowden, la puissance des technologies et méthodes employées par la NSA pour s’infiltrer dans toutes nos infrastructures en peu de temps, on ne peut que s'inquiéter si les hackers (indépendants ou étatiques) pouvaient bénéficier de ces "avancées" technologiques. Nous ne pourrions plus maîtriser notre niveau de service et encore moins confirmer que l'on sait protéger les secrets de nos entreprises. La fuite en avant La volonté expansionniste de la Russie, et la fuite des outils de hacking développés par les US sont les deux plus grands risques auxquels le monde pourrait être confronté. Si par malheur, ces deux allégations étaient combinées, nous ne saurions pas maîtriser nos processus qui sont tous supportés par de l'informatique et perdrions notre propriété intellectuelles. Les équilibres mondiaux seraient alors profondément impactés et la liberté d'Internet ne serait plus. La Chine ayant déjà demandé sa propre racine Internet (1), à l'ONU des réflexions sont en cours (2). Aboutiront-elles à temps pour conserver une certaine stabilité de nos modes de fonctionnement ? Tableau des 23 pays qui ont augmenté leurs dépenses militaires : Site Internet de la cyber armée syrienne ---------- 1 http://arstechnica.com/tech-policy/2012/11/the-russian-underground-economy-has-democratized-cybercrime/http://si-vis.blogspot.fr/2013/11/russie-la-cybersecurite-et-la.html 3 http://www.zdnet.fr/actualites/la-chine-veut-sa-propre-racine-internet-39773058.htm 4 http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/52928/et-si-l-onu-ne-cherchait-finalement-pas-a-controler-l-internet.shtml