Un rapport suggère que le soutien des entreprises américaines pour le low-code pourrait favoriser un modèle hybride dans lequel le développement des processus serait plus diffus.

Dans un avenir plus ou moins proche, pourra-t-on voir des équipes prendre le contrôle de leurs propres processus à l’aide d’outils low-code, voire no-code ? Les solutions no-code permettent aux salariés ayant des connaissances limitées, voire inexistantes, en matière de codage de développer rapidement des applications à faible coût.

C’est l’idée qui ressort d’un rapport de Pipefy. Cette plateforme, qui gère toutes les étapes, du développement jusqu’à la livraison des applications, a interrogé plusieurs centaines de 100 CXO (Chief Experience Officer), directeurs et managers aux États-Unis.

Tout le monde est perdant

Selon les professionnels interrogés par Pipefy, environ 80 % des besoins techniques sont restés insatisfaits dans leur organisation. Les équipes doivent attendre que le service informatique crée des applications internes.

Résultat, la plupart des cadres supérieurs et intermédiaires estiment que 40 % ou plus des demandes adressées à l’informatique sont en souffrance en raison de priorités et de contraintes contradictoires.

Tout le monde serait perdant selon Pipefy : les différents métiers mais aussi le service informatique qui ne pourrait pas assurer correctement des tâches essentielles à l’organisation.

Les entreprises de taille moyenne sont les plus susceptibles d’être freinées par des équipes informatiques surchargées, la plupart des responsables d’entreprises de taille moyenne déclare que 60 % ou plus des demandes de leur département à l’informatique restent insatisfaites.

Même dans les petites entreprises, qui sont censées être plus agiles, 75 % des responsables déclarent que plus de la moitié de leurs besoins informatiques ne sont pas satisfaits en raison de contraintes de temps, de budget ou autres.

Prendre le contrôle des processus

Les grandes entreprises dotées d’équipes informatiques mieux financées s’en sortent mieux, puisque seule la moitié environ des responsables s’inquiètent d’un retard important de 60 % ou plus dans le domaine informatique.

Toutefois, les possibilités d’amélioration de l’efficacité sont importantes, puisque seulement 11 % des personnes interrogées ont déclaré que moins de 20 % de leurs demandes étaient prises dans un goulot d’étranglement informatique.

En utilisant des solutions no-code ou low-code, les salariés peuvent prendre le contrôle des processus d’entreprise, en personnalisant les fonctions en fonction de leurs besoins, et ce, à une fraction du temps et du coût.

Le low-code apparait d’ailleurs comme un accélérateur de la transformation numérique !

« Le développement du service informatique interne est une proposition coûteuse pour la plupart des entreprises, compte tenu de la pénurie de développeurs talentueux », insiste Pipefy.

Grâce aux plates-formes no-code, « les équipes peuvent automatiser elles-mêmes des processus plus simples et plus directs, libérant ainsi le service informatique pour qu’il se concentre sur les tâches prioritaires et rendant les interactions avec les clients et les fournisseurs transparentes », lit-on dans ce rapport.