Tous les services sont confrontés à des taches chronophages. Mais lorsque les délais de développement sont raccourcis pour coller au plus près du time to market, la moindre tache qui ralentit le process doit être automatisée.
C’est en quelque sorte la leçon qui ressort de cette étude commanditée par Chronosphere, fournisseur d'une plateforme d'observabilité. Les chiffres sont impressionnants : les ingénieurs passent, en moyenne, plus de 10 heures par semaine à essayer de trier et de comprendre les incidents. Alors qu’ils préfèrent se concentrer sur des tâches à plus haute valeur ajoutée.
Trop de stress
Dans l'ensemble, 96 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles passaient la plupart de leur temps à résoudre des problèmes de bas niveau. 88 % d'entre elles ont indiqué que ce temps avait un impact négatif sur elles et sur leur carrière, car elles passent beaucoup de temps à résoudre des problèmes informatiques.Plus d'un tiers (33 %) ont déclaré que ces problèmes perturbaient leur vie personnelle et 39 % des personnes interrogées ont admis qu'elles étaient fréquemment stressées. Un peu moins d'un quart (22 %) ont déclaré vouloir démissionner.
Les niveaux de stress sont susceptibles d'augmenter à mesure que les entreprises déploient des applications natives dans le cloud. 87 % des personnes interrogées ont déclaré que les architectures natives en nuage avaient augmenté la complexité de la découverte et du dépannage des incidents.
Or, cette enquête a révélé que 40 % des répondants reçoivent fréquemment des alertes de leur solution d'observabilité sans contexte suffisant pour trier l'incident. Au total, 59 % ont déclaré que la moitié des alertes d'incident qu'ils reçoivent de leur solution d'observabilité actuelle ne sont pas réellement utiles ou utilisables.
Incidents de haute gravité
La moitié a déclaré qu'ils ont été confrontés à des résultats incohérents en utilisant leur approche actuelle de l'observabilité. Près de la moitié (45 %) ont déclaré que leur solution d'observabilité actuelle nécessite beaucoup de temps et de travail manuel.Dans l'ensemble, 42 % des entreprises utilisant la solution d'un fournisseur ont déclaré être confrontées à des incidents de haute gravité tous les trimestres ou plus, contre 61 % des entreprises utilisant une plateforme qu'elles ont conçue.
Parmi les organisations qui n'utilisent pas de solution d'un fournisseur, la majorité a déclaré qu'elles envisageraient de le faire pour améliorer la productivité des équipes (61 %) ou la fiabilité (54 %).
Selon Martin Mao, PDG de Chronosphere, « une grande partie du stress que rencontrent les équipes DevOps résulte de la dépendance à l'égard des plateformes DevOps que les organisations ont construite elles-mêmes. Les plateformes construites et prises en charge par un fournisseur aujourd'hui offrent généralement des niveaux d'automatisation plus élevés qui réduisent les niveaux de stress globaux ».